La grande aventure des petites Citroën
La grande aventure des petites Citroën
La grande aventure des petites Citroën
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Vous êtes collectionneur et passionné de miniatures Citroën, rejoignez-nous, on est là pour cela et, c'est gratuit !
 
AccueilPortailS'enregistrerConnexionDernières images
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Une Traction Citroën "7S" parcourt 16 000 km en 6 jours

Aller en bas 
AuteurMessage
PTIOTECARETE
Admin
PTIOTECARETE


Masculin PRENOM : Alain
Localisation : 59260 HELLEMMES - Nord
Date d'inscription : 12/12/2010
Messages : 7416
Age : 73

Une Traction Citroën "7S" parcourt 16 000 km en 6 jours Empty
MessageSujet: Une Traction Citroën "7S" parcourt 16 000 km en 6 jours   Une Traction Citroën "7S" parcourt 16 000 km en 6 jours Icon_minitimeJeu 26 Mai - 13:26

Une certaine "7S"

Comme je vous en ai parlé dans l’article consacré aux “Rosalie des records”, il était assez difficile de désembrouiller l’histoire des dites “Rosalie” de records avec lesquelles la marque d’huile YACCO, et André Citroën remportèrent 541 records (349 internationaux en classes D, E ou F et 192 du monde) de 1931 à 1935.

Aucune marque automobile - même les plus orgueilleuses - ne réussit à établir un tel palmarès et si, ce n’était en France, cette “notoriété moderne” aurait été claironnée à travers le monde entier pour le plus grand bien de notre industrie. Pour autant, combien de français, voire de citroënistes connaissent ces exploits perdus dans les brumes du passé ?

Parmi ces prestigieuses “Rosalie” (nom générique donné à ces voitures de courses allant des C6 F et G aux Rosalie 8 et 15 CV) - une seule fut une “Traction-Avant”, la “Rosalie VII”.

Une Traction Citroën "7S" parcourt 16 000 km en 6 jours Rosali11

Entièrement de série (y compris la carrosserie), c’était un faux cabriolet dont les ailes avant et arrière avaient été enlevées, ce qui lui donnait un aspect curieux auquel l’on n’est pas habitué. A moins qu’il ne s’agisse d’une coque sans aile !?

Naturellement pourvue du 4 cylindres de la “7 S” de 1911, 349 cc (78 x 100 mm), comme l’indique le procès-verbal de record de l’A.C.F. ; elle se trouvait ainsi classée dans la catégorie E des records internationaux.

Ayant pris le départ sur le fameux anneau de Monthléry le 17 juillet 1934, elle ne s’arrêta que le 23 juillet après avoir avoir parcouru en 6 jours très exactement 16 010, 352 km à la moyenne de 111, 183 km/h. Les cinq premiers jours, elle avait même fait une moyenne un peu plus importante ayant atteint les 112, 292 km/h.

Ceci, naturellement, sans arrêter, hormis pour les pleins et changements de pilotes. Le nombre de ceux-ci fut beaucoup plus restreint que lors des précédents records puisqu’ils n’étaient que quatre se relayant environ toutes les 5 heures. Depuis l’origine, le mécanicien-garagiste, César Marchand, s’occupait de ces records “Rosalie” pour la marque YACCO ; dans ce dernier, il avait sous ses ordres, Robert Bodecot, Raphaël Fortin et marcel Lecœur, celui-ci étant le seul à n’avoir pas conduit dans les précédentes tentatives.

Signalons que ces épreuves étaient contrôlées par la rigoureuse A.I.A.C.R. (Association Internationale des Automobiles-Clubs Reconnus). C’était le tribunal international de dernière instance, le seul pouvoir international qualifié. Les épreuves étaient disséquées sans concession par des chronométreurs et commissaires officiels contrôlant chaque tour. Sur les procès-verbaux figurait obligatoirement le temps réel constaté, en minutes, secondes et cinquième de seconde. Ces temps étaient pris à chaque passage de la ligne de départ, et le nombre de tours précédents était totalisé ainsi que les temps réalisés et les distances couvertes depuis le début de l’épreuve. De plus la vitesse n’était enregistrée que compte tenu de tous les arrêts de n’importe quel genre. Enfin, les appareils de ravitaillement en huile étaient également contrôlés, ainsi que les pièces. Lors de ces contrôles, n’étaient autorisés que les changements de certaines pièces qui devaient se trouver obligatoirement à bord, avec l’outillage nécessaire. Par contre, était rigoureusement interdit le remplacement de tout ou partie des organes suivants : bielles, pistons, vilebrequins, carter inférieur et supérieur, arbre à cames, boîte de vitesses et ses engrenages, châssis, ponts avant et arrière. Pas de joint, pas même une goupille ne pouvait venir de l’extérieur !

Remarquons enfin, que lors de la tentative de juillet 1934, Rosalie VII n’enleva que des “recors internationaux” que l’on a tendance à confondre avec des “records mondiaux”. Le “record international” est fonction d’une cylindrée comportant 8 classes de 350 cc à 8 000 cc ; la classe “E” s’étend de 1 500 à 2 000 cc. Quant au “record mondial”, il constitue encore pour l’ensemble du Monde la meilleure performance, ce, sans distinction de cylindrée. Les difficultés d’homologation d’un de ces records font comprendre pourquoi les marques actuelles ne se frottent plus, ou si rarement, à de telles tentatives. cela pourrait être catastrophique pour leur publicité.

Voici dans toute leur sécheresse due à la rigueur de l’A.I.A.C.R. les résultats de ces premiers records enlevés par une Citroën “Traction-Avant”, suivant le procès-verbal final.

Soulignons que, comme pour les précédentes “Rosalie”, toutes étaient engagées par la Société des Huiles YACCO dirigée par André Dintilhac. C’est pourquoi sur les procès-verbaux, elles sont désignées comme “Yacco-Rosalie”, et non comme Citroën.

Si l’on analyse le tableau des résultats l’on s’aperçoit que le promoteur de cette tentative visait surtout à battre le record des 10 000 miles, soit 16 090 km, et que pour cela la voiture devait rouler un peu plus de 6 jours, qui ne font que 144 heures. La moyenne ayant légèrement baissée après le cinquième jour, l’on peut se demander si certaines pièces ne fatiguaient trop ? (La 7 S étant, encore, un modèle récent avec quelques faiblesses). Marchand ou Dintilhac, pensa qu’il était préférable d’en rester là. En fait, ce n’était qu’un galop d’essai pour la nouvelle venue chez Citroën.

Une Traction Citroën "7S" parcourt 16 000 km en 6 jours Image510

Records internationaux Classe “E”

Records battus
3 jours                8 067, 474 km        à  112, 043 km/h de moyenne
4 jours               10 768, 637 km       à  112, 173 km/h de moyenne
10 000 miles en 144 h 43’ 14” 09       à  111, 203 km/h de moyenne

Records établis
5 jours               13 475, 005 km        à 112, 292 km/h de moyenne
6 jours               16 010, 352 km        à 111, 183 km/h de moyenne

Source : l’automobiliste N° 37 - mars 1975

Une Traction Citroën "7S" parcourt 16 000 km en 6 jours 1934_f10
La 7 S "Rosalie VII" Faux Cabriolet "Records Yacco" gris souris 1934 NOREV 1/43 Atlas - "La Saga des tractions" Réf. : 84950709 - 2006

dmiquels aime ce message

Revenir en haut Aller en bas
https://aventure-citroen-min.forumactif.com
 
Une Traction Citroën "7S" parcourt 16 000 km en 6 jours
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» CITROËN TRACTION AVANT 22 CV V8, la plus légendaire des Traction.
» Citroën - Les Traction-Avant Citroën suisses Langenthal 1949 - 1953
» Citroën - Les Traction-Avant Citroën belges T.T.T. 1949 - 1952
» Citroën : les Traction Avant Citroën découvrables A.E.A.T.
» Citroën "My AMI Buggy" : Une idée de Peter pour occuper les jours fériés

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La grande aventure des petites Citroën :: Les automobiles Citroën : Les véhicules sortis des chaînes Citroën avant-guerre :: Les "sportives"-
Sauter vers: