Le Citroën 55 de JRD

Le Cinq tonnes de Javel en vedette


En 1958, JRD lance son Citroën 55 reproduit au 1/60. Deux ans plus tard, en pleine guerre d’Algérie, le fabricant lui adjoint une remorque citerne et “militarise” l’ensemble.

La marque JRD fait partie de ces maisons mystérieuses dont on ne sait pas grand chose. Les seuls éléments tangibles auxquels on peut attribuer un crédit sont qu’elle choya la firme d’automobiles Citroën par son importante fabrication d’automobiles miniatures et qu’elle passa successivement sous le contrôle administratif de Jex, Jix et CIJ avant de disparaître pour de longues années, puis réapparaître récemment.

Le camion Citroën 55 se voit réalisé par la marque JRD à une échelle approchant le 1/60. Carrossé en plateau à ridelles bâché, le modèle affiche une bonne qualité de gravure et apparaît relativement fidèle à l’original, bien que les phares, qui encadrent la calandre, soient quelque peu globuleux.

Châssis et cabine sont tous les deux coulés sous pression en zamac, tandis que les supports des trains avant et les bâches détachables des plateaux à ridelles sont réalisés en tôle.


Les pneumatiques blancs sont pour leur part exécutés en caoutchouc. L’épaisseur de la tôle des bâches se révèlent plus importante que celle utilisée par Dinky Toys dans le même temps et se trouve être de ce fait, plus robuste. Le train avant est maintenu en place à l’aide d’une tôle estampillée “Jouet JRD - Made in France - Citroën T 55” fixée sur la caisse à l’aide de trois rivets et supportant l’essieu. Le train arrière comporte des roues jumelées.

Une roue de secours est disposée à plat sous le châssis à l’arrière sur la version civile, tandis qu’une attelle remplace ladite roue de secours sur la version militaire.

Aucun aménagement intérieur, ni vitrage n’a été prévu pour agrémenter le modèle. Les phares et feux de position avant sont rehaussés à la peinture ragent. Sur certaines variantes de couleurs, les feux arrière sont rehaussés par apport de couleur ... blanche. Dans le cas le plus courant, elles restent de la couleur du véhicule.

La version civile et la version militaire sont livrées chacune dans un boîtage illustré de longueur différente, ce qui est tout à fait logique puisque les deux versions diffèrent par la longueur (remorque).

La version civile

La version civile du 55 U de JRD mesure 11 cm de long et porte la référence maison 114. Elle est produite à partir de 1958 en sept versions de couleurs : jaune, orange moyen, orange foncé, rouge, vert moyen, vert clair et beige. Cette dernière variante demeure la plus rare des sept. Quelle que soit la variante, la bâche est toujours de couleur verte. La version civile comporte sept roues de couleur argent : deux sur le train avant, quatre jumelées sur l’essieu arrière et une en secours disposée à plat sous l’arrière du châssis.


La version militaire

La version militaire du 55 U apparaît en 1960, c’est-à-dire en pleine guerre d’Algérie. La base de ce modèle est évidemment empruntée à la version civile à laquelle se voit adjointe une remorque citerne. L’ensemble, qui mesure 17 cm de long, est peint en kaki. Si la bâche reçoit de part et d’autre une cocarde tricolore, celle-ci est absente sur l’illustration figurant dans le catalogue.


Deux variantes de cette attelage référencé 115 voient le jour. Elles se distinguent l’une de l’autre par la forme de leurs crochets d’attelage et leurs remorques. L’une de ces variantes de remorque reçoit une échelle d’accès à l’orifice de remplissage avant, tandis que l’autre reçoit cet accessoire en tôle sur l’arrière, c’est-à-dire entre l’orifice de remplissage et l’extrémité arrière de la citerne. La citerne en zamac, qui est munie sur l’arrière d’un robinet surmonté d’une cocarde tricolore, est fixée sur son châssis en tôle à l’aide de deux rivets. Si les pneumatiques sont toujours blancs, comme ceux du camion, en revanche, les roues de la remorque sont du type artillerie à six bâtons, empruntés aux roues avant des camions Unic et Berliet civils du même fabricant. Les roues sont protégées par deux garde-boue. Quelque peu fantaisiste, cet ensemble ne manque cependant pas de séduction, à l’instar des versions civiles, encore plus attrayantes du fait de l’éclat de leurs peintures.

Source : Mick Duprat - AUTOMOBILIA.

Mon pote Didier vient de m'offrir cet ensemble  


Apparemment, les pneus ont été changé !? les jantes sont oxydées, la peinture est légèrement écaillée, des traces, genre "camouflage" apparaissent sur la bâche, mais l'ensemble est complet. Très bien pour un jouet de cet âge  

A tantôt
Alain  

Un 55 JRD civil vert :


C'est la référence 114 !