Citroën, les jouets : TRACTION

Deux premières photos pour illustrer le thème de ma collection

7 modèles au 1/10è
Que c'est beau !

il en manque deux sur la photo,toutes deux au garage,une ayant eu un petit problème de direction ,pour la seconde cela sera plus long,une restauration totale en cours, je recherche des pièces pour la remonter,il faut être patient

ouahhhh!!!
C'est du lourd! Très belle collection! Chapeau! Merci de bien vouloir nous la faire partager

Ces belles images nous font rêver, tes modèles sont dans un état remarquable. J'adore....

A quand les détails?
Cordialement
Pascal

Bonjour Bertrand,

sur le net, j'ai découvert des photos de Traction "Jouets Citroën"

Je pense qu'il s'agit d'une berline de 1938 bleue de JRD

Là, il s'agit de la même en gris métallisé ?

Par contre, celle-ci ne me paraît pas être du même lot ?

Et celles-ci semblent être des CIJ !?


Je pense qu'après les Dinky Toys et, si Dieu me donne vie assez longtemps, je me laisserais bien faire par ces jouets plein de charme et de nostalgie  

PTIOTECARETE a écrit:

Bonjour Bertrand,

sur le net, j'ai découvert des photos de Traction "Jouets Citroën"

Je pense qu'il s'agit d'une berline de 1938 bleue de JRD // Oui 1936 1939

Là, il s'agit de la même en gris métallisé ?

Elle a déjà étée vendue depuis longtemps ,mais n'est pas grise mais verte métalisée

Par contre, celle-ci ne me paraît pas être du même lot ?

non c'est une Fontenelle réplique du jouet au 1/10

Et celles-ci semblent être des CIJ !?

Exacte fabrication 1934  estampillées "JOUETS CITROEN" ce ceux mes ex ,elles sont vendues

Je pense qu'après les Dinky Toys et, si Dieu me donne vie assez longtemps, je me laisserais bien faire par ces jouets plein de charme et de nostalgie  

Merci Alain

Je profite de cette réponse pour poser la question qui me travaille depuis un certain temps, Bertrand étant la personne qui peut y répondre.
Peut-on définir les variantes officielles de couleur du modèle au 1/10:
- bleu irisé
- vert pâle irisé
- brun irisé
-
-

Pour répondre à ta question Pierre Édouard.
J'ai rencontré trois nuances de bleu métallisé // bleu très foncé // bleu plus clair // et un bleu /vert difficile à définir.
trois nuances de vert également // vert foncé // vert pale // et un vert difficile à définir (j'en ai une ayant dormis au moins 60 ans dans sa boite).
pour le marron orange métallisé ,je n'ai jusqu'à présent pas vu de nuances particulière ,mais c'est une couleur très peu courante.
Enfin ,il y a la grise métal également peu courante,j'en ai vu ,en photo ,mais n'en ai pas tenu en mains.

Il faut également prendre en compte la patine du temps qui pourra avoir fait travailler les peintures différemment suivant les conditions d'exposition à la lumière et au influence de la température ......

La version noire est quant à elle une légende ,elle n’existe que sur des jouets repeints .

Contrairement au plus petites échelles qui ont des couleurs vives de jouets pour attirer les enfants ,les teintes des 1/10 sont très proches des couleurs ayant réellement existé au catalogue de l'époque avant que le noir fasse son apparition

Merci pour ta réponse Bertrand.
On peut donc penser que le temps fait son oeuvre ou que la peintuire variait en qualité sur 4 couleurs principales: le bleu irisé, le vert irisé, le gris irisé et le marron.

Merci à vous deux, mes amis spécialistes des tractions miniatures.
Je pense que tout cela pourrait faire l'objet de plusieurs sujets détaillés : Les "Traction" CIJ, les "Traction" 1/10 de JRD avec leurs spécificités comme leur équipements et accessoires, leurs couleurs, les "Fontenelle" et d'autres certainement... qui sont estampillées "Jouets Citroën", n'est ce pas !?
Donc, à tantôt
Alain

La traction avant Citroën – la grande, celle des adultes – est apparue pour la première fois en 1934.

Lorsqu’elle fit son apparition, il y avait déjà quelque temps que des automobiles aux roues avant, à la fois tractrices et directrices, circulaient en Allemagne et aux Etats-Unis. Elles avaient pour marques DKW et Adler, chez nos voisins européens, et Miller, aux U.S.A.

PAR CONSEQUENT, la Citroën Type 7 – c’est la dénomination officielle de cette auto – ne sera pas la première automobile au monde de type traction-avant, mais la première conçue et réalisée en France à partir de différents brevets.

Le mérite d’André Citroën subsistera d’avoir opté dès 1934 pour ce type d’entrainement des roues ainsi que pour des techniques jusqu’alors inconnues ou si peu utilisées chez les constructeurs concurrents. Il faut dire que la traction-avant améliore considérablement la tenue de route de l’auto et, par voie de conséquence, sa sécurité. À tel point qu’aujourd’hui, la plupart des automobiles que l’on croise sont une traction-avant.

Le choix d’André Citroën se porta sur le système à traction avant pour rendre sa voiture encore plus attractive. Il choisit une carrosserie surbaissée dépourvue de châssis que dessinera le talentueux Bertoni. Plus légère, faisant corps avec la route, sa réalisation sera donc plus rapide, innovation technique alors toute nouvelle sur une voiture de grande série. André Citroën préféra la mise en forme des éléments de la caisse par emboutissage à l’aide de puissantes presses américaines Bud et l’assemblage par soudure à l’électricité. Ainsi, par l’association de diverses techniques nouvelles, la traction-avant Citroën devenait-elle une vitrine de l’avancée technologique de moment. Seule la boîte automatique qu’André Citroën désirait monter en série ne fut jamais au point et par conséquent abandonnée. On ne peut que le regretter, la traction-avant Citroën aurait été alors encore plus révolutionnaire.

AVEC MICHELIN : METHODE DRACONIENNE ET EXPEDITIVE

La liaison des diverses productions, leur assemblage et la mise au point générale de la traction avant Citroën ne se fit pas sans problème. Diverses pierres d’achoppement entraînèrent la Société des automobiles André Citroën dans un gouffre financier au moment où la traction-avant effectuait ses premiers tours de roues. André Citroën y laissa sa santé et mourut sans jamais avoir vu « sa » traction avant rouler. Opportunément, le manufacturier de pneumatiques Michelin vola au secours de la société en perdition et réussit à redresser la barre. Pour y parvenir, la méthode des frères Michelin fut draconienne. De nombreux départements et sociétés annexes disparurent. Ce fut le cas des Jouets Citroën, branche dirigée par un certain Rabier, parent du célèbre dessinateur du même nom, auteur bien connu, entre autres, du dessin de « la Vache qui rit »… À l’exception des Citroënnettes électriques, la plupart des jouets portants la marque au double chevron étaient alors fabriqués, depuis 1922, par Marcel Gourdet, le concepteur, et Fernand Migault, le réalisateur. La vente des Jouets Citroën se développant à un rythme important, l’un et l’autre amplifièrent leur affaire en créant, dès 1932, la Compagnie Industrielle du Jouet (C.I.J.), dont les ateliers étaient installés à Briare.

Les Jouets Citroën possédaient un impact considérable auprès de la jeunesse. Ceux-ci fournissaient un volume de production d’importance au cœur même de la grande usine CIJ et sa disparition provoqua une grande inquiétude. Fort heureusement pour son personnel et sa direction, la CIJ trouva immédiatement un nouveau commanditaire. Ainsi naquit, en 1934, la marque Les Jouets Renault en remplacement de la marque Les Jouets Citroën.

C’est au cours de cette même année 1934 que Meccano présenta ses premières automobiles Dinky Toys. Ces automobiles n’avaient rien de révolutionnaire puisqu’il existait déjà en France, depuis 1931, des petites automobiles de dimensions similaires fabriquées par la Fonderie de précision de Nanterre/Aluvac, (une société créée, l’année précédente, par un certain Ferdinand de Vazeilles), et qui offraient l’avantage sue les miniatures britanniques, d’être transformables à volonté. Le nom de ces curieuses miniatures ? Solido, bien sûr !

UNE "TRACTION-AVANT" COMME SON MODELE

Suite à la planification Michelin, on croyait les Jouets Citroën disparu à tout jamais et voilà qu’en 1936 apparaît une fantastique Citroën traction-avant type 11.  Ce jouet est imposant puisqu’il ne mesure pas moins de 43 centimètres. Un confidentiel catalogue Les Jouets Citroën présente cette merveilleuse automobile aux côtés de camions U23 de même marque. A l’image de son modèle, elle est une réelle traction avant puisqu’un moteur à ressort, placé sous le capot moteur, entraîne, via un unique cardan, la roue de droite et que dans le même temps, le volant agit sur une direction directe permettant à la voiture d’être guidée. Les 4 portes sont ouvrantes grâce à 2 charnières et d’une poignée fonctionnelles disposées sur chacune d’entre elles.

En 1936, une production nouvelle n’est pas totalement aboutie si elle ne possède pas des phares réellement éclairants. C’est la raison pour laquelle, la traction-avant Citroën est équipée de phares nickelés supportant chacun une ampoule à réflecteur intégré, ampoule plus connue sous le pseudonyme « œil de chat », et qui sont alimentés par une pile de 4,5 volts que l’on aura eu soin de glisser auparavant par-dessous, dans la partie qui fait office de coffre, derrières les sièges arrière car les premières tractions ne possédaient pas de coffre ouvrant vers l’extérieur. Pour son agrément, la révolutionnaire traction-avant (c’est certainement la première automobile jouet de réel type traction-avant) est encore pourvu d’une calandre à double chevron, de pare-chocs à lame élastique nickelés, de sièges et de roues démontables, ces dernières étant interchangeables avec la roue de secours. Pour les couleurs, le choix est limité : la traction-avant des Jouets Citroën se parera d’un bleu nuit, d’un vert irisé et plus rarement – heureusement – d’un orange ! Quant à ceux qui jurent que le noir est la couleur incontournable de la traction, ils seront déçus, car les Jouets Citroën n’ont jamais osé proposer cette couleur. On les comprend. Après tout ce jouet n’était-il pas réservé aux enfants pour qui le noir, comme chacun le sait, n’est pas la couleur fétiche ?


Il est probable que cette traction-avant miniature a également emprunté à sa grande sœur les vertus de fabrications d’origine multiple. Il est possible Notamment que l’élément le plus imposant, la caisse de la traction des Jouets Citroën, ait été injecté à la fonderie de précision de Nanterre/Aluvac, producteurs des petites Solido. On trouve, en effet, des camions Citroën U23 équipés de canons d’origine Solido. À cette caisse en métal injecté furent raccordés par agrafage les trains avant et arrière comportant les ailes. Ceux-ci sont en tôle forte et au milieu des années 1930, le seul fabricant de jouets à disposer d’une presse de fort tonnage susceptible d’emboutir de telles pièces était la CIJ.

De plus, les sièges avant et arrière, ainsi que les roues monobloc (jante et pneu Citroën 70x16 ne font qu’un) de type réaliste à 5 tocs, sont réalisés en caoutchouc, probablement produits dans les ateliers de la Manufacture Fougerat, de Neuvy-sur-Loire, la même manufacture qui fournissait la CIJ en pneumatiques destinés aux petites automobiles de la marque Joeuts Citroën, quelques années plus tôt. Provenant de sous-traitants, ces divers éléments étaient ensuite assemblés pour obtenir un jouet fidélisé, robuste et attractif en diable . Un procédé qu’utilisait Citroën pour sa traction dans ses ateliers du quai de Javel et qui a été repris, dans le monde, par la plupart des constructeurs automobiles.


Souce : Mick Duprat – Jouets de collection N° 2 – 2004

Pour illustrer ce propos, je vous mets deux photos de traction-avant des Jouets Citroën. Je laisse le soin à notre ami Bertrand alias tracitro, que je remercie par avance, le soin de documenter cet article.  

Alain tu en as déjà fait une description des plus détaillées ,je ne vais pas avoir grand chose a rajouter .
Le modèle représenté par le Jouets Citroen est bien une 11 Large et non une 7 ,comme il a été dit ,si l'on regarde bien les proportions du jouet.
Même si le modèle n'a été commercialisé qu'au Noël 1936 ,les études de fabrication on commencé bien avant ,au moins 1935 et c'est la raison pour laquelle le jouet est représenté avec une malle borgne comme l'était les modèles de 1935 .
La malle ouvrante étant une option fin 35 début 36 .
le jouet mesure 41 /42 cm pas plus cette différence de longueur dépendant de l'état des pares chocs ,la boite du jouet (très rare à trouver fait quand a elle 42 cm ) une photo viendra plus tard.
Les roues complètes jantes et pneus moulés en caoutchouc représentes bien les jantes 6 tocs de cette époque.
la caisse en aluminium et non en zamac est une très belle pièce fine de fonderie,je pense quelles ont dues être faite à différents endroits en France ,chez Solido ,c'est quasiment certain mais pas que là ,sur un de mes modèles j'ai une particularité pas encore vue sur d'autre une signature "AZUR" peut être cela dira quelque chose à quelqu'un ???






A SUIVRE

LE MOTEUR A CLÉ DIRECTIONNEL,VÉRITABLE PIÈCE D HORLOGERIE AVEC TRACTION AVANT PAR UN CARDAN.

Ce n'est certainement pas la plus belle, mais elle est très certainement celle qui a du être la plus regardée. En effet, elle provient de la collection Hermans, achetée via Collectoys.

Ce jouet a été restauré. Voici une photo dans la vitrine du parking à Maastricht.

Une autre photo pour la vente

Et maintenant.

J'ai remis des banquettes conformes, changé le volant cassé, et changé les ampoules rondes par des ampoules "œil de chat".

Voici une sortie de "grange" ,non pardon de "grenier" ,elle a vécue ,mais présente dans l'ensemble assez bien.
L'oxydation de l'aluminium,a fait son travail et la peinture devra être refaite.