RETRO MOBILE 5-9 FÉVRIER 2025 - PARIS EXPO PORTE DE VERSAILLES
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PTIOTECARETE Admin
PRENOM : Alain Localisation : 59260 HELLEMMES - Nord Date d'inscription : 12/12/2010 Messages : 7644 Age : 73
Sujet: RETRO MOBILE 5-9 FÉVRIER 2025 - PARIS EXPO PORTE DE VERSAILLES Lun 23 Sep - 11:22
Bonjour,
découvrez l’exposition phare du
« LUMIERE SUR L’EXPOSITION : « LA DS, UNE OEUVRE D’ART DEPUIS 70 ANS »
Dévoilée sur l’affiche Rétromobile en juin dernier et déjà collector, la DS Ballons incarne plus que jamais le lien entre l’automobile et l’art.
Cette présentation existant en miniature
Mais ce n’est pas tout puisque, près de 70 ans après sa disparition, la mystérieuse DS Ballons imaginée par le publicitaire Claude Puech renaitra de ses cendres grâce à un ambitieux projet pédagogique mené en partenariat avec le GARAC (Ecole Nationale des Professions de l’Automobile).
DS, une œuvre d’art depuis 70 ans
L’affiche 2025 le laissait deviner : le 70ème anniversaire de la DS sera au cœur des festivités de cette 49ème édition. Pour l’occasion Rétromobile et DS Automobiles s’associent à Mathieu Lustrerie, atelier labélisé Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) spécialisé dans la création et la restauration de lustres d’exception à destination des monuments historique (Notre-Dame de Paris, Château de Versailles, Automobile Club de France…) et de propriétaires privés en recherche de savoir-faire d’exception. Le but : délocaliser le temps du salon le concept « Lumière sur… », imaginé par ce digne représentant de l’excellence à la française. Située au cœur du Hall 1, cette nouvelle exposition entend créer une expérience de visite inédite où chaque élément de lumière viendra rendre hommage aux courbes imaginées par le designer Flaminio Bertoni.
DS : l’icône du siècle
Cette présentation existant, aussi, en miniature
Dans l’automobile, il est coutume de dire qu’il y a un avant et un après le 6 octobre 1955.
DS 19 : une première apparition remarquée
En ce premier jour du salon de l’Automobile, la foule se masse aux abords du Grand Palais pour tenter d’entrevoir un étrange véhicule aperçu quelques jours plutôt au détour des rues parisiennes : la DS 19. Sur le stand de la marque, vers lequel converge en nombre une troupe compacte, trône fièrement une DS 19 jaune champagne au toit aubergine. Non loin, deux autres modèles sont aussi exposés : une surprenante DS 19 vert pomme à toit champagne et un modèle entièrement noir se laisse également inspecter.
L’enthousiasme autour du nouveau véhicule est tel que les commerciaux racontent avoir enregistré douze mille commandes le premier jour du Salon ! Il en sera de même durant toute la semaine et pareille frénésie se reproduira chez les principaux concessionnaires de France. Nombre d’automobilistes découvrant la DS 19 envisagent alors d’annuler leurs commandes de voitures plus classiques.
Une révolution mêlant design et innovation
Sortant du deuxième conflit mondial, et à l’orée des Trente Glorieuses, la DS tranche résolument avec les monolithes sévères d’avant-guerre. Elle est le symbole d’une France qui ose. Résultat du programme VGD (pour « Véhicule de Grande Diffusion) lancé en 1935 pour s’inscrire dans la suite logique de la Traction, la silhouette de la DS s’inspire de la mode du streamline importée des Etats-Unis. Les volumes souples et enveloppants sont désormais de rigueur. La DS est d’un modernisme confondant avec ses formes de galet et multiplie les effets : vitrages courbes, ailes voluptueuses, portes sans encadrement, feux en orifices de réacteurs encadrant un toit serti en plastique, roues arrière carénées, volant à une seule branche trônant sur un tableau de bord futuriste... A l’audace industrielle du constructeur, qui a laissé la créativité du designer Flaminio Bertoni s’exprimer, s’ajoute l’innovation technologique conçue par André Lefebvre et Paul Magès pour l’incroyable suspension hydropneumatique. C’est d’ailleurs l’une des parties les plus originales du véhicule : chaque roue indépendante est montée sur un bras relié par un piston à une sphère contenant un mélange d’azote pressurisé et d’un liquide spécial permettant au véhicule d’obtenir un confort sans commune mesure pour l’époque. Si l'on ajoute l'embrayage automatique, quasi inconnu en Europe, et les freins à disque à l'avant commandés par un champignon qui remplace la traditionnelle pédale de frein, la DS s’avère un engin aussi irréel que stupéfiant. De successeuse d’un modèle emblématique, la DS 19 réussit le pari fou de devenir le symbole à part entière d’une nouvelle ère de l’histoire automobile.
De multiples modèles emblématiques
Forte de son succès, la DS 19 s’enrichira rapidement de nombreuses déclinaisons. La première d’entre elle, l’ID 19, sortira en 1957 et peut être considérée à bien des égards comme une version moins luxueuse et moderne de la DS 19. D’autres déclinaisons, pouvant aller de 5 à 8 places, ne tarderont pas à arriver par la suite. La DS est également une source d’inspiration pour les artistes de l’époque. Tombé amoureux du véhicule, le célèbre carrossier Français Henri Chapron en fera même une de ses muses, et produira pas moins de 9 déclinaisons du véhicule dont plusieurs sublimes cabriolets. Mais, c’est une autre actualité qui va apporter une publicité inattendue à la DS. En 1962, lors de l’attentat visant le général de Gaulle au Petit-Clamart, le chauffeur de la DS présidentielle réussit à accélérer et à continuer la route sans écarts, malgré des pneus éclatés et une route détrempée. Interrogé lors du procès des assaillants sur les éventuelles modifications qu’aurait pu subir le véhicule, ce dernier déclarera que le véhicule était entièrement de série et équipé de pneus tout à fait ordinaires. Les années passent et les innovations se succèdent : boites de vitesse mécanique, nouveau moteur de 83 chevaux permettant au véhicule d’atteindre les 150 km/h, nouvelles finitions… Mais le constructeur automobile n’en reste pas là et prépare l’avenir en révélant successivement les DS 20 et DS 21. En 1967, à l’occasion du Salon de l’Automobile de Paris, les gammes DS-ID s’offrent une ultime cure de jouvence et adoptent un nouveau visage. Le dernier dessin de Bertoni se signale par l’adoption de quatre phares dans deux blocs optiques profilés. Le 24 avril 1975, la DS cesse définitivement d’être produite. En vingt ans, 1 455 746 exemplaires auront été fabriqués. Près de 70 ans après sa première apparition, la DS 19 et ses nombreuses déclinaisons ont réussi à s’inscrire au panthéon de l’automobile française. Les différents modèles de la marque restent aujourd’hui encore très appréciés des collectionneurs de tout bord.
Source : Rétromobile - Comexposium
Personnellement, je n'y serai pas pour de multiples raisons que j'ai déjà exposées ici même Mais, je suppose que nombre de nos membres feront le voyage pour participer à cet extraordinaire salon et en ramèneront des photos qu'ils nous feront partager
A tantôt Alain
_________________ Citroën est entré dans l'histoire. La notoriété est le fruit de sa reconnaissance, la pérennité, le reflet de son adaptation.
PIJO3007, Bourbonnais, DEUXPATTES et STRUYF aiment ce message
11blREDA
PRENOM : Jean Localisation : 77410 VILLEVAUDE - Seine-et-Marne Date d'inscription : 03/07/2023 Messages : 42 Age : 64
Sujet: Re: RETRO MOBILE 5-9 FÉVRIER 2025 - PARIS EXPO PORTE DE VERSAILLES Mer 25 Sep - 22:10
J'y serais certainement, toujours un beau salon , beaucoup de miniatures d'autres pays Européens et de manifiques modèle échelle un. Jean
PTIOTECARETE Admin
PRENOM : Alain Localisation : 59260 HELLEMMES - Nord Date d'inscription : 12/12/2010 Messages : 7644 Age : 73
Sujet: Re: RETRO MOBILE 5-9 FÉVRIER 2025 - PARIS EXPO PORTE DE VERSAILLES Sam 12 Oct - 12:33
À l'occasion du centenaire de la Croisière noire, découvrez l'exposition inédite consacrée à la vie extraordinaire et aux inventions révolutionnaires de cet ingénieur méconnu du grand public, Adolphe Kégresse, à qui l’on doit quelque 200 brevets dans le domaine de l’automobile.
Une exposition immersive, grandeur nature, où les visiteurs seront plongés au milieu d’un bivouac et pourront admirer une sélection d’autochenilles ayant participé aux expéditions historiques imaginées par André Citroën pour assurer la promotion de sa firme aux chevrons.
Pour cette édition 2025, Rétromobile rend un hommage captivant à la vie de cet homme digne d'un roman !
L'homme de l'ombre, génie des croisières
Homme de génie dont les inventions ont abondamment pris part au développement de l’automobile et de son histoire, le nom Adolphe Kégresse n’en reste pas moins inconnu de la majorité du grand public. Eclipsée par ses inventions et partenaires commerciaux de renom, la vie de cet ingénieur aventurier s’annonce pourtant aussi passionnante que tumultueuse. De sa Franche-Comté natale à sa collaboration avec André Citroën, en passant par son rôle de conseiller du Tsar Nicolas II et son exil suite à la Révolution d’Octobre, cette dernière sera au cœur d’une rétrospective inédite situé sur le pont des expositions du plus beau garage éphémère du monde. Pour l’occasion ce ne sont pas moins d’une dizaine de véhicules autochenilles, imaginés par Adolphe Kégresse lui-même, qui traverseront les pans de l’histoire mécanique afin de venir rendre un hommage vibrant à leur créateur.
Adolphe Kégresse, itinéraire de vie d’un génie méconnu
Cela ressemble à un compliment. A la veille de sa mort, et alors que la firme automobile portant son nom vient de tomber entre les mains de Michelin, André Citroën annonce à sa famille que lorsque sa santé le permettra, il lancera une nouvelle affaire avec deux associés : Ettore Bugatti et Adolphe Kégresse. Si la passion de l’automobile et de la technique ne les avait pas réunies, André Citroën et Adolphe Kégresse ne seraient sans doute jamais rencontrés. Ces deux hommes sont aux antipodes. Autant le premier est mondain et joueur, autant le second préfère les fêtes de famille et déteste les jeux d’argent. Homme d’une grande simplicité, Kégresse n’aimait rien tant que pique-niquer. « Enfin, je peux manger le poulet avec mes doigts », disait-il. Adolphe Kégresse, de la suite dans les idées
La vie de André Kégresse a des accents romanesques. Il est le fils de Gustave Adolphe Kégreisz, directeur d’une filature d’Héricourt, et de Sophie Emilie Buchter qui tient un commerce d’étoffe. Une erreur lors de la déclaration de sa naissance, le 2 juin 1879, à l’état-civil de Héricourt, situé entre Montbéliard et Belfort, lui vaut de prendre le nom de Kégresse. Le garçon grandit en développant une passion pour la mécanique. A l’école pratique et d’industrie de Montbéliard où ses parents l’ont inscrit, ses dons se perfectionnent. Pendant son service militaire, il installe un moteur sur un vélo et donne ainsi naissance à l'un des tous premiers vélomoteur de l’histoire. C’est sa première invention. Il y en aura d’autres. De retour à Héricourt, il entre chez Jean Perrin, un petit constructeur d’automobiles. Il gravit rapidement les échelons mais André Kégresse rêve de mondes nouveaux…
Un aventurier au service de sa majesté le Tsar Nicolas II
Sous la pression d’un compatriote, il prend la direction de la Russie en 1903. A Saint-Pétersbourg, la compagnie de chemins de fer l’embauche comme maître mécanicien. C’est là que son destin bascule. Un matin, alors qu’il travaille sur les voies, le train impérial, à bord duquel se trouve le Tsar Nicolas II, s’immobilise sur une plaque tournante bloquée par le gel. Il intervient et débloque l’aiguillage. Son action a été repérée par un membre du voyage princier qui décide de l’engager comme mécanicien dans les garages du Tsar. Tout le monde souligne la qualité de son travail, mais également son inventivité et sa personnalité. Adolphe Kégresse est discret, d’une grande disponibilité et d’une honnêteté sans faille. Ses qualités sont récompensées : il est nommé directeur technique de l’ensemble des services automobiles du Tsar Nicolas II en 1905. Il prend alors la tête d’une équipe composée d’une vingtaine de mécaniciens. Sa proximité avec la famille impériale s’est vérifiée lorsque le Tsar le conduit à épouser Héléna Moniakoff, veuve d’un officier de l’armée impériale. De cette union naissent Sonia en 1904, Elisabeth en 1906 et Valentin Adolphe en 1908.
Sa mission ne se limite pas à l’entretien du parc automobile impérial. Il est sollicité pour trouver une solution qui permettrait au Tsar de continuer à pratiquer la chasse aux loups l’hiver. La neige molle et profonde provoquait l’enlisement des véhicules à la hauteur des marchepieds. C’est alors qu’il a l’idée de fixer des skis sur le train avant et d’installer une courroie sur le train arrière pour propulser le véhicule sans peine sur la neige et en tout terrain. Perfectionné, son système breveté en 1913 donne naissance aux chenilles souples.
Adolphe Kégresse & André Citroën, ou la rencontre qui changea une vie
Après avoir servi l’armée russe au début de la Première guerre mondiale, Adolphe Kégresse est obligé de fuir la Russie avec sa famille au début de la révolution bolchévique. Il trouve refuge en Finlande. Sa situation ne le convenant pas, il rentre à Héricourt en 1919 avec pour seul viatique son brevet de chenilles souples. A sa demande, Georges Schwob d’Héricourt, homme d’affaire et ingénieur ayant présidé la société des engrenages Citroën, lui présente Jacques Hinstin, concessionnaire exclusif pour la Seine et Oise de Citroën et associé à André Citroën dans la société d’engrenages.
Lors d’une fraîche matinée d’octobre 1920, André Citroën assiste sur un terrain accidenté de Saint-Denis à une démonstration de trois Type A équipés par Hinstin de chenilles Kégresse. Immédiatement conquis, Citroën déclare « cette invention est à moi. » Il s’en assure l’exclusivité en déposant un brevet sous le nom « Citroën-Kégresse-Hinstin ». Un département Autochenilles voit alors le jour et de spectaculaires démonstrations sont rapidement organisées dans les Alpes et les Pyrénées. L’invention de Kégresse participe à l’image de marque de la firme aux chevrons. Kégresse gravit les marches de l’hôtel Régina au volant d’une Citroën équipée des chenilles, faisant ainsi la Une des journaux. Les autochenilles Kégresse ouvrent de nouvelles perspectives à la firme du quai de Javel. Quel coup de pub : le système des chenilles permet à Citroën de se lancer dans de grandes explorations. A la traversée du Sahara en décembre 1922 succèdent la croisière Noire, de 1924 à 1926, puis la croisière Jaune, de 1931 à 1932. Ces expéditions n’auraient bien entendu pas été envisageable sans Adolphe Kégresse qui met au point les véhicules. Parmi les plus proches collaborateurs de Citroën, l’ingénieur franc-comtois parcourt le monde pour faire découvrir son système.
Ere post Citroën : fin de vie d’une chenille devenu papillon
Lors de la reprise de la marque au chevron, Michelin dissout le département « chenilles ». Kégresse quitte l’entreprise avec ses mécaniciens et fonde la SEK (Société d’Exploitation Kégresse) en 1935. La société multiplie les projets : développement d’une boîte de vitesses automatique et vente des brevets des chenilles aux Etats-Unis pour donner naissance aux Half Track.
En juin 1940, après la débâcle des armées françaises, Adolphe Kégresse prend le chemin de l’exode à Saint-Jean-de-Luz. L’homme a des valeurs sur lesquelles il ne transige pas : de peur que ses plans tombent entre les mains de l’occupant Allemand, il préfèrera les détruire. Il finit par retrouver son pavillon de Croissy-sur-Seine mais, le 11 février 1943, une rupture d’anévrisme l’emporte. Adolphe Kégresse a laissé un héritage immense. Au cours de sa vie, il aura déposé quelque 200 brevets, principalement pour une application automobile.
Comme dit plus haut, Si des copains visitent ce plus beau musée éphémère dédié aux véhicules de collection qu'ils n’oublient pas de nous envoyer des photos de ces expositions dédiées à Citroën et à Kégresse
A tantôt Alain
_________________ Citroën est entré dans l'histoire. La notoriété est le fruit de sa reconnaissance, la pérennité, le reflet de son adaptation.
PIJO3007, aérodyne, jeanluc31 et STRUYF aiment ce message