Les CITROËN du PARIS-DAKAR

Avec les années 90, Citroën met le grand braquet en s’engageant au Dakar avec la volonté farouche de vaincre.
L’usine s’en donne les moyens via Citroën Sport en engageant les hommes les plus aptes et en créant le matériel de compétition le plus stupéfiant de son histoire.
Les résultats ne se feront pas attendre.

Les ZX Rallye-Raid entrent en scène

PARIS-TRIPOLI-DAKAR 1991

Peugeot ne veut plus reprendre de désert et passe le relais à Citroën.
Sous la houlette de Guy Fréquelin, directeur de Citroën Sport, 4 équipages sont engagés sur ce Dakar 1991.

Leur monture est un prototype qui sous une carrosserie de ZX 2 portes dissimule les entrailles des défuntes 405 Peugeot de Rallye-Raid. Tout le monde attend au tournant cette nouvelle équipe qui compte tout de même de vieux briscards du Dakar , avec tous les moyens d’un gros constructeur et le but de faire mordre la poussière au seul rival avoué, Mitsubishi.

Les pilotes des 4 ZX sont Ari Vatanen (copilote Bruno Berglund), transfuge de Peugeot, champion du monde des Rallyes et vainqueur de tous les raids auxquels il a participé, Jacky Ickx (copilote Christian Tarin), recordman des victoires aux 24 heures du mans et vainqueur du Dakar 83, Bjorn Waldegaard, autre champion du monde des rallyes, triple vainqueur du Safari Rallye au Kenya et Alain Ambrosino, trois fois champion d’Afrique des Rallyes, qui sera chargé de l’assistance rapide.

Le dimanche 30 décembre, dès le prologue qui se dispute près de Clermont-Ferrand, l’âpre combat Citroën / Mitsubishi s’engage. Vatanen fait le spectacle et s’empare du meilleur temps, suivi immédiatement par le Pajero d’un transfuge du Championnat du monde des Rallyes, le suédois Keneth Ericsson.
Sitôt débarqué en Afrique et dès la première étape-marathon, le grand Ari part très fort. Sa ZX marche du feu de Dieu, mais il n’est pas le seul à vouloir faire parler la poudre. Ericsson attaque aussi comme un forcené, passe même avant Vatanen... avant de se tromper de piste, de crever une roue et de perdre l’usage de son pont avant. Il réussira pourtant à rallier l’arrivée de la première demi-étape en en concédant que 8’44 au premier.
Si Vatanen est bien passé, il a perdu la tête de la course au bénéfice de Pierre Lartigue qui ira se perdre un peu plus loin. Bilan de cette première demi-étape : Ickx, bien revenu est en tête suivi de Lartigue à moins d’une minute devant Vatanen. Après une nuit de repos durant laquelle toute assistance est interdite, les concurrents s’élancent pour la seconde partie de cette étape-marathon. Franchissement de dunes et navigation sont au menu de cette étape à l’issue de laquelle toute l’équipe aux chevrons a le sourire puisque les 4 Citroën terminent dans les 5 premières places. Au classement général, les “jaunes” font 1er, 2e et 4e et le premier Pajero, celui de Fontenay est déjà à plus d’une heure. Ericsson est, quant à lui, 10e.

La suite du rallye sera marquée par une redoutable étape de cailloux bien durs dans laquelle on verra les meilleurs rouler au pas sur des kilomètres. Grâce au talent de son navigateur Ickx terminera 2e derrière Auriol et son Pajero, alors que Vatanen perdra beaucoup de temps à suivre scrupuleusement les repères du road-book. 6 autos réussiront à rallier l’arrivée avant la tombée de la nuit.

Au cours des étapes suivantes Vatanen, qui a repris la tête, va pouvoir gérer son avance et l’on va assister à quelques beaux feux d’artifices de la part des Pajero qui se consolent de leur retard et des cinq heures de pénalité infligées à Lartigue suite à la rupture de sa boîte de vitesses. L’étape du Ténéré sera “avalée” à plus de 105 km/h de moyenne par Ericsson qui avouera : Je me suis bien amusé...

En revanche, la seconde partie de l’étape-marathon Agadez-Gao, sera une bien triste journée pour le rallye et pour Citroën. Le rallye passe sur une piste cassante (herbe à chameaux) qui va mettre à mal tous les espoirs de Citroën reposant sur Ickx et Waldegaard. A cause d’un incendie provoqué par le jet d’huile des amortisseurs antérieurs de la suspension arrière sur le turbo, les 2 ZX partent littéralement en fumée. Heureusement Vatanen et Ambrosino sont épargnés. Mais le pire est à venir. A l’entrée d’un village, Charles Cabanne, le chauffeur d’un camion d’assistance Citroën se fait abattre d’une balle dans la tête. On imagine l’ambiance qui règne au bivouac, d’autant que ce soir-là on attend Jacques Calvet.

Le décès de Charles Cabanne entraîne l’annulation de l’étape suivante, mais aussi la révolte parmi certains équipages qui réclament à l’organisation de filer directement vers Dakar en ne traversant pas la Mauritanie qui vient de déclarer son soutien à Saddam Hussein contre “l’impérialisme américain”. Gilbert Sabine ne cédera pas et après avoir obtenu la garantie de plusieurs ministères que la sécurité de l’épreuve serait assurée en Mauritanie, le rallye poursuit sa route. Vatanen lève le pied afin de préserver sa confortable avance, alors que les Pajero se livrent à un baroud d’honneur qui leur permet de grignoter chichement quelques minutes.

Malgré cette avance rien n’est encore joué et Guy Fréquelin aura encore quelques bonnes occasions de se faire des cheveux blancs. Notamment lorsque les 2 Citroën se perdront au cours de la seconde partie de l’étape-marathon Nema-Kiffa, ou lorsque Ari Vatanen sera contraint de faire demi-tour en spéciale (ce qui est normalement interdit) pour aller rechercher le carton de pointage que son coéquipier, sans doute un peu stressé, a laissé dans les mains du commissaire de piste.


Heureusement, aucune réclamation ne sera déposée et alors que les premiers bombardements de l’Irak débutent, le Dakar se termine dans une certaine indifférence, avec Vatanen qui sur un fond de guerre du Golfe signe sa quatrième victoire à Dakar et la première des ZX. Ambrosino et Gallager terminent, eux, en 6e position.


Source : Citroën Revue N° 4 - JANVIER 1995

ZX Rallye Raid Coupé Vatanen-Berglund vainqueur "Paris-Tripoli-Dakar" Jaune 1991 NOREV 1/43 M6 Interaction - "La légende du Dakar" N° : 14 - 2006

Il manque les logos "CAMEL" (Loi Evin contre les publicités pour les cigarettes et l'alcool !)  

PARIS-LE CAP 1992 :

CITROËN SPORT MET LE PAQUET !

Le cauchemar ! C’est sous ce titre que l’ensemble de la presse et des médias présente cette édition d’un “Dakar” qui, pour la première fois, ne va pas se terminer dans la capitale du Sénégal, mais beaucoup plus loin, en Afrique du Sud, au Cap ! L’organisateur de ce premier Paris-Le Cap, Gilbert Sabine, a décidé de lancer les concurrents dans une véritable transafricaine dont le trajet a été rallongé de 3. 000 km par rapport à l’année précédente (11. 473 km contre 8. 171 km). Les concurrents auront à traverser des pays comme la République Centrafrique, le Cameroun, le Gabon et le Congo dont les pistes, transformées en de gigantesques bourbiers lorsque s’achève la saison des pluies, sont réputées impraticables.

Alain Ambrosino, pilote de la ZX d’assistance rapide, qui connaît bien la région envisage le pire : Il arrive parfois que des voitures ou des camions chargés de bois restent bloqués plusieurs semaines en attendant que le sol redevienne un peu adhérent? Il leur est impossible d’avancer ou de reculer. En effet, les trombes d’eau qui s’abattent avec une violence rare sur les pistes sont capables de les transformer, en moins d’une heure, en de véritables rivières qui emportent tout sur leur passage. Une fois l’orage passé reste la boue, dont l’épaisseur peut atteindre plusieurs mètres et qui engloutit littéralement tout ce que l’on peut poser dessus, que ce soit une paire de bottes... ou un 4 x 4. Alain Ambrosino poursuit : Quand vous arrivez derrière un de ces obstacles, il n’est pas question de doubler sur ces pistes qui n’ont qu’une seule voie. La seule solution est de faire demi-tour, si vous y parvenez, ou de vous tailler un passage dans la forêt pour contourner le véhicule, ce qui est rarement possible. Une description pas très réjouissante de ce qui attend les équipages ! Et encore, Ambrosino omet de décrire la faune amicale (araignées et autres mille-pattes venimeux) qui se chargera de tenir compagnie à ceux qui auront le malheur de tomber en panne.

Pour mettre toutes les chances de son côté, Citroën Sport, tenant du titre, met le paquet. pour contrer Mitsubishi qui se fait de plus en plus menaçant, les ZX prototypes, affûtées pour les steppes d’un Paris-Pékin annulé en dernière minute, sont reconditionnées pour affronter les bourbiers de Paris-Le Cap. Les 5 voitures engagées sont confiées à des pilotes au palmarès élogieux : Ari vatanen sera navigué par Bruno Berglund, Jacky Ickx, qui compte bien exorciser le darme du Rallye des Pharaons au cours duquel son coéquipier a trouvé la mort, sera navigué par Dominique Lemoyne déjà deux fois vainqueur du Dakar avec René Metge. Ajoutez à ce Dream Team Bjorn Waldegaard, piloté par Fred Gallagher, sans oublier le petit nouveau Pierre Lartigue qui court toujours après la victoire au Dakar mais dont la valeur et la rage de vaincre n’est plus à démontrer. Lartigue sera navigué par Patrick Destaillats. Toutes ces “pointures” auront pour ange gardien Alain Ambrosino qui, au volant de la ZX d’assistance rapide sera navigué par Alain Guehennec, technicien moteur. Question logistique, Citroën Sport a vu aussi les choses en grand, puisqu’un P4 piloté par Maurice Chomat et Jacky Rocher sera suivi de 3 camions 4x4 d’assistance rapprochée et de 7 camions d’assistance lourde.


A la suite d’essais aussi spectaculaires qu’intensifs au Gabon, les ZX Grand Raid ont été revues dans de nombreux détails, visant à améliorer la protection des organes mécaniques contre la boue. La version à voie élargie apparue au Rallye des Pharaons est confiée en deux exemplaires, à Ickx-Lemoyne et Waldegaard-Gallagher.

C’est parti pour l’enfer ! La pluie que l’on n’attendait pas de sitôt fait son apparition dès le premier bivouac à Misratha. La première et courte spéciale (220 km) qui recèle pas mal de difficultés, fech-fech, cailloux, tôle ondulée et navigation, fait bien l’affaire d’Hubert Auriol qui l’emporte de 2 minutes sur Lartigue et sur Vatanen, Waldegaard se perd et laisse une heure dans l’histoire. La tornade s’abat dans la soirée sur la région de Syrthe transforme le bivouac en un océan de boue.

Le lendemain, cap au sud. Il ne pleut plus mais la température est largement au-dessous de 0°. Vatanen casse un porte-moyeu arrière et doit attendre très (trop) longtemps le P4 d’assistance. Mais un autre problème guette l’équipe. Pénalisés sur le routier en France, les camions d’assistance lourde sont loin, très loin derrière. Une erreur de logistique qui va se payer très cher.

L’étape du lendemain, que tout le monde aborde avec tristesse, suite à l’accident qui va coûté la vie aux deux pilotes du Land-Rover d’assistance de l’équipe Duc de Bourgogne, est une épreuve de navigation pure, sans road-book. Une formalité pour les équipages qui possèdent un système de guidage par satellite GPS. cette étape est remportée par Vatanen, mais son retard est déjà trop important pour qu’il puisse espérer encore lutter pour les premières places.


Le lendemain, c’est Auriol et son Pajero qui s’emparent de la tête de la course, profitant des deux tonneaux de Bruno Saby. La première Citroën, celle de Waldegaard n’est que 6e et déjà à plus d’une heure.

Et ça continue de mal en pis. Au cours de l’étape suivante, les Pajero qui remportent un quinté sans appel vont asséner le coup de grâce à une équipe Citroën contrainte d’attendre jusqu’à minuit son premier camion d’assistance.

Durant toute la suite du rallye, les Pajero se contenteront d’assurer et Vatanen en profitera pour aligner scratch sur scratch. Mais il en faudrait beaucoup plus pour consoler Guy fréquelin puisque le trio de tête  constitué par les trois Pajero est inaccessible avec 2 heures et quarante minutes d’avance. Ce n’est pas la longue suite d’étapes neutralisées qui permettra à Citroën de défendre ses chances. Le forcing réalisé par les pilotes Citroën leur permettra cependant de terminer aux 4e, 5e, 6e, 7e et 9e places, avec dans l’ordre Waldegaard, Vatanen, Ickx, Lartigue et Ambrosino.


Source : Citroën Revue N° 4 - JANVIER 1995

ZX Rallye Raid Coupé N°20 "Paris Le Cap" Jaune 1992 PROVENCE MOULAGE 1/43

PARIS-DAKAR 1993 :


LARTIGUE RATE DE PEU LA VICTOIRE

Pour son 15e anniversaire, le Paris-dakar adopte un parcours compacté dont l’arrivée se fera de nouveau à Dakar et non plus au Cap. Pour éviter que cette nouvelle édition ne se transforme en marche triomphale pour Mitsubishi, Citroën frappe fort en faisant appel à 5 pilotes d’exception : Pierre lartigue, récent vainqueur du Paris-Pékin 1992, Hubert Auriol, victorieux l’année précédente, Ari Vatanen plusieurs fois vainqueur du Dakar sur Peugeot, Timo Salonen, champion du monde des rallyes, et le fidèle Alain Ambrosino. Hélas les ZX qui, pour cause de loi Evin ont troqué leur livrée jaune aux couleurs de Camel pour une autre, rouge, aux couleurs de Citroën... et de Coca-Cola, vont être obligées d’abdiquer pratiquement dès la deuxième spéciale, suite à une véritable épidémie de crevaisons. Là où les Pajero, chaussés, eux-aussi pourtant, de Michelin ne crèveront que 20 fois sur l’ensemble du parcours, les Citroën devront sortir leur cric à une cinquantaine de reprises. Ces crevaisons à répétition semblent imputables aux voies extra-larges des ZX qui ne peuvent pas rouler dans les traces (quand elles existent !) et dont les pauvres pneus ramassent toutes les pierres accumulées sur le bord de la piste.


Un Dakar sans “galère” étant inconcevable, c’est donc dans les dunes d’El Golea que les concurrents la vivront la plus intensément. Imaginez un trajet Paris-Marseille dont l’autoroute aurait été remplacé par une suite de plateaux de cailloux agressifs à souhait, agrémentés du franchissement d’un enchevêtrement de cordons de dunes dont le sable aurait à peu près le même consistance que la farine.

Dès le premier franchissement, à une centaine de kilomètres du départ, c’est Apocalypse Now, Wagner en moins... Parmi les ténors qui passent sans problème avant d’aller éclater à qui mieux mieux jantes et pneus sur les cailloux de la suite du parcours, c’est Saby et son Pajero qui s’en tire le mieux, prenant ainsi la tête devant les 2 Citroën de Lartigue et Salonen qui se retrouveront à la fin de cette étape - qui sera d’ailleurs annulée -, à plus d’une heure trente du leader. Ces trois équipages seront les seuls à rallier l’arrivée de cette étape dantesque avant la tombée de la nuit. pour les autres, cela tourne au jeu de massacre, à tel point qu’au petit matin, seuls 27 concurrents auront pu franchir la ligne d’arrivée, distante de 150 km seulement du dernier cordon de dune, le plus redoutable !


La suite du rallye sera entachée par la polémique qu’entraînera la ravitaillement “présumé” des 2 Citroën de tête en cours de spéciale. Acquittées par le collège des commissaires de course au bénéfice du doute, et sans doute aussi sous la menace d’un retrait global de l’équipe en cas de sanction, les ZX pourront poursuivre leur route jusqu’à Dakar. La victoire échappe encore à Pierre lartigue qui doit se contenter d’une pourtant fort belle 2e place, à 1 h 09’ 45 du vainqueur Bruno Saby. Auriol et Picard terminent en 3e position. Les 2 autres ZX, celles d’Ambrosino-Guehennec et de Vatanen-Delferrier terminent respectivement 7e et 8e.

Je n’ai pas de miniature de ZX Paris-Dakar 1993. Je sais qu’elle existe en kit chez PROVENCE MOULAGE sous la référence K 740. Ainsi que chez Mini Racing. Quelqu’un aurait-il l’un ou l’autre ou les 2 montés ?

PARIS-DAKAR-PARIS 1994

2 ZX AUX 2 PREMIÈRES PLACES

Intox ou info ? Citroën, dont les vues concernant l’organisation ne cadrent pas avec celles des responsables de l’épreuve, boude et décide de n’engager que 2 ZX Rallye Raid au lieu de 4. D’après le patron de Citroën Sport, Guy Fréquelin, la firme entend désormais accorder priorité aux épreuves de la Coupe du monde des Rallyes Tout Terrain, dont le Dakar ne fait pas partie. De ce fait, les voitures ne sont pas là pour gagner mais tout simplement pour accomplir, en profitant du voyage, des essais poussés. Après tout si une victoire se dessine en cours de route, il sera toujours temps de changer de message ! Les raisons de la grogne de Citroën et sa présence discrète sont expliquées dans un communiqué qui met en cause aussi bien l’organisation que le règlement du Dakar. Le premier reproche concerne le règlement détaillé du rallye qui n’était pas encore publié à la clôture des engagements, le second, le fait qu’aucune des dispositions souhaitées par Citroën, comme d’autres concurrents, pour clarifier l’épreuve et lui donner tout son caractère sportif n’ont été retenues. Citroën n’entend plus en effet investir des sommes énormes dans une compétition ou la victoire peut se jouer par la seule faute d’un road-book approximatif.


Ces fameuses dispositions dont le nouvel organisateur du Dakar, Fenouil, ne veut pas entendre parler afin de préserver les très hypothétiques chances des “privés” sont au nombre de deux :
1 . Que le contenu du road-book soit vérifié avant le départ et que ce contrôle, effectué par des tierces personnes, serve à établir des notes qui seraient communiquées à toutes les équipes.
2 . Que le tracé soit dévoilé aux concurrents bien avant le départ, ce qui permettrait de mieux étudier le terrain et d’éviter de perdre la course sur un simple “coup” de navigation.

Deux mesures irrecevables pour Fenouil qui estime que de telles dispositions permettraient aux grandes équipes d’effectuer des reconnaissances “au mètre près”, ce qui transformerait les raids en rallye de championnat du monde.

Toutes ces petites guerres intestines n’empêchèrent pas la caravane de s’élancer le 28 décembre sur un itinéraire particulièrement roulant qui mène les concurrents vers Dakar d’où, et c’est une première, il leur faudra revenir à Paris. D’emblée la bataille fait rage entre le Mitsubishi de Bruno Saby et la ZX Rallye-Raid de Pierre Lartigue. Un combat homérique qui va cesser dès la première spéciale africaine, puisque Saby se retrouve rejeté au fin fond du classement (dernier si vous préférez !) après avoir arraché un triangle de suspension sur un trou mal signalé. A l’arrivée à Dakar, qui n’est plus qu’une vill étape comme les autres, les deux ZX (Lartigue-Perrin et Auriol-Picard) sont respectivement 1er et 3e.


Entre les deux s’intercale le Mitsubishi Pajero de Shinozuka-Magne. Les 3 autres Pajero sont 4e et 5e alors que le malheureux Saby a réussi à remonter à la 18e place, se contentant désormais de jouer les assistances rapides pour ses petits camarades.

Le retour vers Paris se déroule sans incident pour les Citroën jusqu’à cette fameuse étape Atar-Nouadhibou qui traverse le désormais célèbre erg Azefäl, une redoutable succession de cordons de dunes. Sans phares et sans pare-chocs suite à une légère “touchette”, Pierre lartigue décide de ne pas affronter directement les dunes. Accompagné d’Auriol, il choisit de les contourner par le sud. Saby et Fontenay décident, eux, de tenter la route directe, s’engageant sans le savoir pour 30 heures d’ensablage-désensablage qui ne serviront à rien puisque la spéciale sera ensuite annulée. Tout le monde, les équipages Citroën en tête, saluera le courage et la ténacité de “Mitsu” avec d’autant moins de réserve que même s’ils avaient pu passer, ils n’auraient pas été en mesure d’inquiéter les Citroën. La victoire désormais ne peut plus échapper à Lartigue et même s’il devra encore accomplir plus de 450 km sans phares en suivant de nuit les traces d’Auriol, il remporte enfin son premier Dakar. Un Pierre Lartigue comblé qui ne tarit pas d’éloge sur la fiabilité de sa ZX sur laquelle, pourtant, de toutes nouvelles solutions techniques, comme la boîte à 7 rapports, n’avaient pratiquement pas été testées. Ce Dakar qui au départ ne devait être qu’un banc d’essai grandeur nature se termine donc en apothéose pour Citroën qui place ses 2 ZX aux 2 premières places.

ZX Rallye Raid "Évolution 4" Coupé P. Lartigue et M. Perrin N°209 "Paris-Dakar" rouge 1994 NOREV 1/43 M6 Interactions - "La légende du Dakar" N° : 23 - 2007

LE TOTAL GRANADA-DAKAR 1995

CITROËN REMET LE PAQUET

La navigation du Dakar s'est souvent réalisée en eaux troubles ces dernières années. L'arrivée de Fenouil en tant que capitaine de bord ne ramena pas l'épreuve à plus de calme. Débarqué et mis aux fers par l'ASO (Amaury Sport Organisation), Fenouil n'est plus aux commandes.

Citroën Sport réengage 4 voitures au Dakar 1994. Quatre ZX Rallye Raid Évolution qui possèdent toutes des caractéristiques identiques, mise à part celle de l’espagnol Servia dont le pavillon et la planche de bord ont été rehaussés à cause de la forte stature de son coéquipier Jaime Puig. Les Citroën ZX Rallye Raid sont confiées aux équipages Pierre Lartigue-Michel Perin, Timo Salonen-Fred Gallagher, Ari Vatanen-Gilles Picard et Salvador Servia Costa-Jaine Puig. L’assistance rapide est assurée par un Peugeot P4 confié à Gérard Boin et Philippe Launay. Comme les années précédentes, l’assistance est confiée au Team George Groine qui engage 3 camions de courses 4x4 et 7 camions d’assistance lourde 6x6. Cette année, tous les camions participent à la course et devront suivre le même parcours que les autres concurrents, à la différence des années précédentes où les camions qui n’étaient pas engagés avaient la possibilité de suivre un itinéraire parallèle.


L’INVINCIBLE ARMADA DU TEAM CITROËN

Les 4 voitures portent quelques évolutions techniques par rapport au Dakar 1994, principalement orientées vers une amélioration du comportement et un meilleur confort de pilotage : allégement général d’environ 50 kg, répartition des masses plus axées vers l’avant, nouveau train avant, nouvelle démultiplication de la direction et assistance accrue. Une évolution des pivots arrière en mécano-soudure, désormais ventilés, permet également un meilleur refroidissement des freins et des transmissions durement sollicitées par les énormes débattements de suspension. Le moteur qui délivre 330 ch à 4. 500 tr/mn, a vu son couple amélioré à bas régime et a reçu une protection supplémentaire par détection de cliquetis, en cas de mauvaise qualité du carburant.


Cette année là, pour la première fois dans l'histoire du rallye, le départ de la course ne s'effectue pas de France, mais d'Espagne, de Grenade précisément, pour arriver comme de coutume à Dakar. La course se déroule désormais sur quinze jours, du 1er au 15 janvier en traversant six pays. Hubert Auriol devient le patron du Dakar sur le terrain et assiste ainsi aux performances de son ancien collège, Pierre Lartigue qui l'emporte devant Bruno Saby.

Désireux de renouer avec la tradition, le vainqueur des éditions 81 et 83 à moto et 92 sur quatre roues, relance les pré départs: Bruxelles (26 décembre), Milan (26 décembre) et... Paris (27 décembre). Et oui, Grenade - Dakar succède à Paris - Dakar - Paris. Comme ceux s'élançant de Belgique ou d'Italie, les concurrents quittant la Ville Lumière le feront comme bon leur semble, par le goudron ou sur un plateau. Puis il y aura le blanc de la Sierra Nevada, le jaune de la Mauritanie et le vert du Mali et de la Guinée.

Mitsubishi sonne la charge dès la première étape, mais sans compter sur le trio infernal  composé de Lartigue, Salonen et Vatanen épaulé par Servia : Tiercé gagnant à l’issue de cette étape pour le team Citroën Sport ! Pour la deuxième étape, .le brouillard ayant entraîné la neutralisation d'une partie de cette spéciale c’est, encore le trio, mais dans un ordre différent qui remporte l’étape, ainsi que la troisième.

Au cours des 4e et 5e épreuves, sur une piste très caillouteuse et dans un Atlas embrumé, Saby  sème les Citroën qui, accumulent les crevaisons. Le classement semble remis en cause !

Mais, Vatanen passe à l'attaque à son tour. Le Finlandais reprend plus de 8 minutes à Saby au cours de de la 6e et Lartigue remonte à la 3e place. Salonen quant à lui finit sur deux roues motrices après une casse du différentiel central.

A la 8e, les Citroën font le trou, c’est un doublé Vatanen, Lartigue.

Mais à la 9e, Vatanen casse contre une dune et Lartigue passe, le français devient leader du général. Il est désormais menacé par Saby.

Le proto de Saby accumule les problèmes de suspension. Ses espoirs de victoire s'envolent.
Entrée en Guinée sur des pistes étroites serpentant entre les arbres. Fontenay casse sa suspension.

Au cours de la treizième épreuve, Ari Vatanen doit abandonner avec Gilles Picard. Alors qu’il menait le rallye avec 45 mn d'avance mais un radiateur percé le fit rétrograder au classement avant qu'une sortie de piste ne détruise entièrement sa ZX. Heureusement, les deux hommes s'en sortaient sans dommages.

Dernier scratch à Dakar pour Saby devant Shinozuka chez “Mitsu” !.

A l’arrivée à Dakar 95, c’est Citroën qui est en tête du classement et c’est une nouvelle victoire pour Lartigue qui s'affirme comme un des grands du rallye raid.

Pierre Lartigue était le boss incontesté chez le team Citroën et même le grand Ari Vatanen, second pilote du team à l’époque, n’était pas parvenu à le déloger de son siège baquet (ndlr : siège professionnel installé dans les 4x4 de course).

ZX Rallye Raid "Évolution 4" Coupé P. Lartigue et M. Perin N°200 "Grenade-Dakar" rouge 1995 IXO 1/43 Réf. : RAC035

ZX Rallye Raid "Évolution 4" Coupé P. Lartigue et M. Perin N°200 "Grenade-Dakar" rouge 1995 NOREV 1/43 M6 Interactions - "La légende du Dakar" N° : 29 - 2007

18 éme Dakar : LE DERNIER POUR CITROËN SPORT

J’ai retrouvé peu d’éléments pour cette dernière participation au “Dakar” de Citroën Sport. Si certains d’entre vous veulent agrémenter cet article de commentaires adéquates pour nous aider à y voir plus clair, qu’ils n’hésitent pas !

Dans la recherche d'un terrain de plus en plus difficile, Hubert Auriol, organisateur de l'événement 1996 réédite le trajet Grenade-Dakar de 1995.


Mais, il a mis sur pied un autre rallye impressionnant de Grenade à Dakar, avec encore plus de sections de marathon mortelles , et où les jours durent longtemps dans la chaleur torride du désert mauritanien où la températures atteint 45 degrés Celsius à maintes reprises.

La course offre comme à l'accoutumée des paysages splendides, les concurrents évoluent dans un décor de carte postale, ce qui répond pleinement à leurs attentes : «on vit dans un monde triste, on a besoin de s'évader, de découvrir, de rencontrer.»


Même parcours, plus de concurrents, une troisième victoire pour Pierre Lartigue qui inscrit ainsi son nom au « Panthéon du Dakar. »


Et Citroën qui inscrits 4 ZX Rallye Raid parmi les 5 premiers, ne laissant qu’une très honorable troisième place à Fontenay sur son Mitsubishi Pajero.

1 - LARTIGUE/PERIN CITROËN ZX Rallye Raid
2 - WAMBERGUE/GALLAGHER CITROËN ZX Rallye Raid
3 - FONTENAY/MUSMARRA MITSUBISHI Pajero
4 - VATANEN/PICARD CITROËN ZX Rallye Raid
5 - SERVIA/PUIG SANS CITROËN ZX Rallye Raid

ZX Rallye Raid "Évolution 5" Coupé P. Lartigue et M. Perin N°201 "Paris-Dakar" rouge 1996 IXO 1/43 Citroën "Compétition" AMC 009 480 - 2003

ZX Rallye Raid "Évolution 5" Coupé P. Lartigue et M. Perin N°201 "Paris-Dakar" rouge et sable 1996 NOREV 1/43 Réf. : 154121 - 2005

ZX Rallye Raid "Évolution 5" Coupé P. Lartigue et M. Perin N°201 "Paris-Dakar" rouge 1996 NOREV 1/43 M6 Interactions - "La légende du Dakar" N° : 2 - 2006

Les CX 2400 GTI au Paris-Dakar 1981

En 1981, pour la troisième édition du Paris-Dakar, Citroën est la seule usine officiellement engagée dans cette compétition avec un équipage vedette composé de Jacky Ickx et Claude Brasseur.
Du Trocadéro au lac Rose au Sénégal, les 291 concurrents devront couvrir 6. 268 Km.

La CX 2200 est entrée en scène en 1976 à la suite des DS 23. Patrick Lapie dispute la coupe de France des rallyes sur terre avec une CX groupe 1. La même année, au rallye de Côte d’Ivoire - Côte d’Azur organisé par Jean-Claude Bertrand, trois voitures sont au départ et rejoignent toutes l’arrivée. Au  5 ème rallye international des 1.000 Pistes, en 1980, le constructeur du quai de Javel n’engage pas moins de cinq voitures pilotées par des pointures du sport automobile : deux groupe 5 (200 CV - 1.200 Kg.) pour Achim Warmbold et Guy Chasseuil, une groupe 2, un peu plus lourde (1.350 Kg.) pour Jean-Paul Luc, sans oublier une groupe 1 pour Paul Lapie et l’adjudant-chef G. Bouin. Associé au constructeur depuis les années 1960, Jean Deschaseaux offre une belle victoire à la CX 2400 GTI en enlevant, en juin 1980, le rallye du Maroc “Al Massira” au volant d’une groupe 5 préparée par l’usine dont le moteur délivre 240 CV grâce au travail du motoriste Denis Mathiot. Après l’abandon en 1979 de l’équipage Michel - Gadaud qui avait engagé une CX 2200, c’est à André Costa, essayeur à l’Auto Journal, que revient l’initiative d’engager une CX à la seconde édition du Dakar en 1980. Le journaliste crée la surprise en occupant les premiers rangs durant les premières étapes. Avant que la VW Itlis de Freddy Kottulinsky prenne la tête de la compétition, il avait mené jusqu’à Tanezrouft.

Avec quatre équipages, Citroën  fait figure de de favori pour le 3 ème paris-dakar avec des équipages expérimentés qui pilotent des CX depuis déjà trois saisons.
Patrick Lapie (champion des 2 CV Cross internationaux en 1977) a déjà disputé plusieurs saisons avec la CX qu’il a classée 11 ème au Portugal en 1978, 9 ème au rallye du Mistral 1980 ainsi qu’à de bonnes places aux rallyes de Biarritz et du Quercy. En 1981, il doit disputer une saison de rallye sur terre avec une Visa lorsque son employeur lui propose de partir à Dakar.
Le Marseillais Jean-Paul Luc qui emmène dans le baquet de droite Alessandrini, a déjà une longue ancienneté. Il a commencé à conduire des DS 21 en 1970 au rallye du Pétrole et au rallye d’Antibes avant de passer aux CX 2200 en 1976. Le pilote a remporté le groupe 2 aux Premières Terres et s’est classé 5 ème aux 1.000 Pistes. Encouragé par Marlène Cotton, il a réalisé une saison 1977 remarquable en finissant 6 ème à l’Acropole et 7 ème au scratch au Londres-Sydney, sans oublier la victoire du groupe 2 au Tour automobile du Sénégal.
Le recordman des victoires au Mans Jacky Ickx, associé à l’acteur Claude Brasseur, rejoint une équipe bien rodée qui a pu tester la voiture sur tous les terrains du monde, notamment en Afrique. “Avec Claude Brasseur, nous sommes partis comme des novices après avoir vu des images de l’épreuve à la télévision. si nous avions eu un minimum d’expérience, nous aurions pu gagner car notre voiture était compétitive”.


Au Sénégal, en 1977, sept voitures seulement avaient terminé le 9 ème Tour automobile dont cinq CX 2400 qui occupaient les cinq premières places.


Un abandon prématuré
L’engagement d’une telle voiture sur les pistes défoncées semble incroyable mais son palmarès prouve qu’elle peut devancer des véhicules tout-terrain sur des parcours qui sont à sa portée. Avec sa suspension hydropneumatique et 128 CV, la voiture est à l’aise sur les pistes et très rapide avec des vitesses de 180 Km./h.



Guy Verrier, ancien directeur de la FFSA et pilote Citroën qui a remplacé Marlène Cotton en 1980, lance le trophée Visa mais doit aussi relever le défi du 3 ème Paris-Alger-Dakar avec une deux roues motrices opposée à la Renault 20 Turbo des frères Marreau, à la Lada Niva de Briavoine et aux Buggy de Sunhill et Cotel. Le prologue se déroule à Olivet près d’Orléans et malgré plusieurs tirs groupés des Citroën dans les premières spéciales, il faut attendre l’Algérie pour que jean-paul Luc remporte la victoire d’étape Moudj Barra- Quatre Chemins, en Algérie. Les frères Marreau montrent les dents avant que René Metge (Range Rover) enlève deux étapes au Mali. Au volant d’une voiture entièrement d’origine (hormis un blindage en aluminium très épais avec un réservoir souple de 200 litres monté dans un caisson en aluminium, un arceau de sécurité et un pare-buffle pour protéger les passagers), Jacky Ickx est en position d’attente et se révèle, en Côte d’Ivoire, être le plus rapide entre Bourna et Korhogo (326 Km.). Pourtant, le champion est inquiet : “A chaque passage difficile, l’auto se désarticule !”, confiait-il à la presse spécialisée. Malheureusement, entre Bamako et Kayes, la CX effectue une série de tonneaux spectaculaires et doit abandonner. Vainqueur de la catégorie deux roues motrices, Jean-Paul Luc termine à la 15 ème place au général et et 1 ère des deux roues motrices de série, tandis que Marc Lacaze franchira la ligne d’arrivée en 45 ème position. Les CX tireront leur révérence et les Visa qui se sont déjà illustrées dans plusieurs manches du championnat du monde, permettront à Citroën de remporter la
Source Jean-Pierre Raynaud - Citromania

CX 2400 GTI Rallye-Raid 4x2 N° 125 "Paris-Dakar" Jacky ickx/Claude Brasseur 1981 NOREV 1/43 M6 Interactions - "La légende du Dakar" N° : 30 - 2007
Egalement sortie chez Norev sous la référence 159007

CX 2400 GTI Raid 4x2 N° 126 "Paris-Dakar" Jean-Paul Luc et Philippe Alessandrini (15ème au général) 1981 NOREV 1/43 M6 Interactions - "La légende du Dakar" N° : 36 - 2008
Egalement sortie chez Norev sous la référence 159010

ca, c'est du Majorette 1/18, donc la déco est un peu fantaisiste!!! enfin, je pense

Claude DELLES / J-Pierre LAMY / Alain BIRON - La DS 23 n°112

Depuis que Michel alias diomaran s'est étonné de la photo d'une de mes acquisitions qui a fait l'objet de la bannière de la    "FORUMCHTINIOUZE N° 46", j'ai cherché à en savoir un peu plus sur cette voiture   et, je vous propose ce qui suit…  

La DS n°112 n'existe plus mais son périple est lisible sur le "Dakardantan.com" et sur la page "fb de #ClaudeDelles"... où celui-ci a accepté de partager avec les inconditionnels de ce rallye le récit des souvenirs sur sa première participation au Dakar en 1980.... Du pur bonheur....


Pour la première édition, dont le départ a été donné en décembre 1978 pour une aventure africaine devenue mythique, les temps et les classements ne comptaient pas ; La découverte de soi, le dépassement de ses propres limites et l’aventure primaient avant tout.

Ce premier Dakar fut une immense réussite. Son impact, tant par l’ampleur des paysages découverts que par l’originalité du tracé, s’avérât retentissant. Le rallye changeant définitivement la vie de chaque concurrent. La plus grande épreuve de rallye-raid de tous les temps était née.
Dès cette première édition, Hubert Auriol, directeur du Dakar de 1994 à 2003, est déjà présent. Son intérêt pour le rallye est double puisque non seulement Hubert Auriol est un passionné de motos, mais pour y avoir vécu douze ans, l’Afrique est aussi chargée pour lui d’une sensibilité toute particulière.

Bien des pilotes de renom ( Pescarolo, Darniche, Ragnotti, Mass, Ickx ...), de stars ( Sardou, Balavoine, Caroline et Albert de Monaco ...) aussi ont vu leurs noms associés à cette épreuve. Mais combien d'amateurs, d'inconnus, d'inconscients ont pris le départ ?

Voici l’histoire de certains de ces derniers :

En octobre 1979, Jean-Pierre Lamy et Alain Biron rencontrent Claude Delles chez lui et ils décident ensemble de participer au second Paris –Dakar, c'est ainsi qu’ils vont partir pour l’Aventure!
Alain Biron étant mécanicien, spécialiste Citroën, ils choisissent d’acheter une DS ! Cela ne fut qu’une formalité pour eux ! Ce sera une DS 23.

Claude Delles obtient un rendez-vous au service compétition Citroën avec un ingénieur qui leur indique que le problème primordial d’un tel rallye c’est d’abord le poids de la voiture. Pour les encourager, il leur fournit des sphères de suspensions compétition. Alain Biron travaille comme un fou dans le petit garage que son patron (super!) qui accepte de le lui prêter pendant les nuits et les jours de fermeture.
La DS mise sur cales est désossée: moteur, boîte, intérieur. D’abord il leur faut un arceau de sécurité …ça tombe bien, à côté du garage, il y a un atelier de serrurerie avec 6 employés. Les cotes prises, les serruriers le leur fabriquent gratis, et même le leur posent !! Ils confectionnent également des renforts de caisse, un sabot protecteur sous le moteur et un imposant pare buffle.

Par contre, les garnitures de portes, le tableau de bord, les fenêtres latérales et la glace arrière resteront !? En puriste de la DS !!! Ils partiront même avec le cendrier et la médaille de St Christophe sur le tableau de bord. Ils en oublient un peu les conseils de l’ingénieur maison !

Au cours d’un déjeuner, René Metge, un Grand Monsieur du sport automobile et du Paris –Dakar leur prodigua aussi de précieux conseils.

Alain démonte entièrement toute la voiture ainsi que le moteur et la boite de vitesses, il ne reste alors plus que la carcasse. Tout est remis à neuf… Un carbu double corps WEBER est installé ainsi qu’un réservoir supplémentaire. On trouve des jantes de SM en fibres, 1,5 kg hyper légères. Un radiateur de 2cv est ajouté pour refroidir le liquide de suspension, freinage, direction (même circuit) …il ne faut pas tomber en panne sinon tu n'as plus rien !!!

La veille de la visite technique, la voiture est prête mais elle n’est pas repeinte, ils recherchent encore une cabine de peinture!!!!
A la demande de Claude Delles, Max Meynier animateur de l’émission « Les routiers sont sympas » sur R.T.L passe l’info toutes les 10 minutes en boucle. A minuit et demi, un carrossier appelle. Il leur prête son garage et sa cabine. La peinture, le bleu compétition Citroën est posée dans la nuit. Les visites techniques commencent à 8h30, la DS est à peine sèche !!!!!! Ils sont acceptés, c’est le début de l’Aventure !



Le 30 décembre 1979, ils sont en attente le long des fontaines du Trocadéro à Paris. 54 millions de français observent ces 216 fous (sic Claude Delles) se préparer à partir pour le 2ème Rallye du Paris – Dakar. L’émotion est à son comble.  



Parmi les participants, on observe une DS courte, celle de Roncin dont nous parlerons dans un autre épisode de cette saga. Tous les candidats de cette course mythique sont encore de vrais aventuriers et de vrais amateurs à cette époque. Seules trois usines sont au départ : Lada avec ses petites Niva, Volkswagen avec ses Iltis et BMW en moto, VW gagnera.


Le prologue de 4 km. à lieu à Olivet à 10 km. au Sud d’Orléans. Sur la route y menant, ils changent trois fois de pilote de quoi s’acclimater à la Citroën. Biron écoute le moindre bruit de moteur, le moindre grincement de structure : R.A.S. Arrivés au camp militaire d’Olivet, c’est l’embouteillage. Spectateurs et concurrents font la queue pour y pénétrer. C’est un « B… » monstre, l’apanage des toutes nouvelles organisations non professionnelles, ils restent coincés plusieurs dizaines de minutes avant de rejoindre le PC de départ. Alain prit le volant pour goûter aux résultats de son travail de mécano sur la déesse du désert. Pour autant, l’équipe de joyeux lurons se rend vite compte que la conduite dans la boue n’est pas chose facile et c’est Claude qui prend la suite. Il lui faut une bonne dose de courage pour désembourber et rejoindre bon gré mal gré le PC d’arrivée. C’est OK et, ils peuvent prendre la route vers Sète. Pour la caravane s’est un accueil pharaonique par une foule en délire. C’est de là qu’ils embarquent vers Alger la blanche.


Première spéciale, la liaison Djelfa / Messad, très cassante, un reg de cailloux énormes. C’est Claude qui s’y colle en  jouant sans cesse du levier de réglage de la garde au sol spécifique à ce genre de voiture. En plein dépassement, il explose la jante de SM en composite de sa roue avant droite sur une énorme roche.


Bivouac à Gardala le soir, le train avant est bloqué en position haute. Giovanini et Cibien, ingénieurs Citroën de l’assistance de la CX N°115 de Costa, leur indiquent quelques pistes : cylindres, spères, conjoncteur-dijoncteur. C’est démonté, remonté, rien n’y fait la DS reste en position haute… Ils risquent de casser le berceau avant mais, le lendemain Claude prend le départ sur une piste très sablonneuse. Au bout de 10 kilomètres, il s’enlise une, deux, trois fois. Biron et Lamy descendent de la voiture, plaques de désensablages et pelle U.S. à la main. Alain se propose de prendre le volant à son tour, il s’avère un excellent pilote sur le sable.


Pour l’équipe, les rôles se distribuent ainsi : Alain Biron sur le sable, Claude Dellès sur terrain boueux et en brousse et Jean-Pierre Lamy pour les liaisons.

Bientôt Reggane, une crevaison et, les gars ont du mal à changer la roue. Heureusement, les toubibs de l’extrême arrivent après avoir galéré sur les pistes à bord de leurs « Méhari ». A l’étape, tard le soir, on vérifie la mécanique, les niveaux et on change des filtres à la lumière des lampes frontales.


Le lendemain, le désert du Tanezrouf, c’est l’enfer ! Du sable mou, de la pelle et des plaques… Avant de partir, Alain désire tout démonter le système de suspension de peur de casser sinon ils risquent de ne jamais voir Dakar pour laquelle ils sont venus tous les trois. Claude et Jean-Pierre s’informent auprès de la direction de course s’ils le peuvent. C’est possible à condition de partir en même temps que les autres concurrents. Il leur suffit, après 50 mètres de revenir au PC de départ pour faire l’intervention et à condition d’être le soir à l’arrivée de l’étape.
Ils courent à la rencontre des ingénieurs assistants de la CX de Costa qui leur conseillent de changer le liquide de suspension et de purger. Ils y passent 3 heures, la DS affaissée se lève à l’arrêt, le train avant encore plus toujours bloqué en position haute. Ils sont bons à traverser le désert de nuit ! Mais, ils ont toujours la volonté, le courage pour arriver au bout de « leur » Dakar malgré les galères.

Biron au volant, à sa droite Lamy road-book en main et Delles, derrière, carte IGN et boussole sur les genoux… C’est parti !!! Ils prennent leur élan  sur les plaques de sable les plus foncées, les plus dures et ils passent ainsi les plaques les plus claires. A droite, à gauche, élan, droite, gauche, çà marche. En bons derniers, ils suivent les traces les plus nombreuses évitant les traces seules qui semblent indiquer des erreurs de navigation.

La nuit va bientôt tomber, c’est alors que dans un virage, ils repèrent la DS Pick-up proto de Roncin : Un goujon de culasse et un joint détérioré que l ‘équipage semble maîtriser.

Et, la nuit tombe ! Claude se met du côté passager pour manipuler le spot à main. C’est la nuit noire de chez noire et fini les repères de couleurs, la galère, encore une. On s’enlise, se dé-s’enlise et finalement un énorme trou où la DS se cabre et vient s’ensabler jusqu’au plancher. Ils sortent le coussin « airbag », énorme et résistant muni d’un tuyau à brancher sur le pot d’échappement. On accélère mais, rien ne se passe, il a du percer lors d’une spéciale algérienne quand  ils ont explosé la jante. Ils sont plantés là, en pleine nuit.

Même si à l’épreuve Bordj – Moktar – Gao, la DS N° 112 est encore classée et rejoint Gao, direction  Mopti, elle s’enlise une énième fois dans un trou. Biron cale et ne parvient pas à repartir, le démarreur est naze ! Il faut le changer car la voiture est trop lourde pour la pousser dans le sable mou.  Demi -tour sur Gao : C’est fini…. ils doivent barrer leur n° de course sur la voiture.


Et, ce ne sont que des suites de problèmes, de misères qui ponctuent ce rallye pour notre triumvirat ! Si bien qu’à Bamako, la DS fut mise sur un wagon plateau et que le reste du voyage eut lieu en train jusque Kayes. De là, l’équipe 112 accompagne le rallye car les 3 amis veulent voir Dakar, ce qui fut fait malgré tout.



Des chambres étaient réservées pour tous les équipages classés, mais Sabine en grand seigneur leur dit : « Pour ceux qui on réussi à rejoindre l’arrivée hors course, allez au PC, ils restent des chambres pour vous ! »
Il était comme cela Thierry, amoureux de L’Afrique et de l’effort, un grand Monsieur…

Et, comme d'habitude, la miniature qui va bien  


DS 23 Berline Bleu compétition Citroën N° 112 aux couleurs de "Oasis" C. Delles - J-P. Lamy - A. Biron "Rallye Paris-Dakar" 1980 SPARK "MINIMAX" Réf. : S5539 2020

Et, un dessin qui pourrait paraître dans la rubrique Les beaux dessins de nos chères CITROËN initié par notre ami Gilou


Le Dakar a drainé beaucoup de modèles Citroën, de quoi inspirer d'autres articles sur nos miniatures dans cette course fabuleuse à plus d'un titre

A tantôt
Alain

Excellent
J'adore les Citroën du Dakar, avant les ZX ...

Bonsoir,
Super post sur cette aventure!
Merci.
Alain

Bonsoir à tous et merci Alain, extrêmement intéressant pour une  magnifique aventure, "ils en voulaient"!  

Un beau sujet et une bien belle miniature

Les premiers Paris-Dakar, des aventures d'amateurs passionnés

La méprise est facile à commettre : le premier Paris-Dakar, officiellement baptisé « Paris-Alger-Dakar 1979 » a débuté… en 1978 ! Le 26 décembre de cette année-là, 182 véhicules se rassemblent sur la place du Trocadéro à Paris. Le début du plus célèbre rallye-raid provoque la curiosité du public et des médias, dans une période de l’année habituellement pauvre en événement sportif.


L’aventure c’est l’aventure

Pour cette première excursion en Afrique, aucune équipe d’usine n’a daigné s’engager. Les amateurs, et surtout passionnés, se régalent ! Certains n’hésitent pas à attaquer les plaines désertiques avec des voitures cocasses. Le Dakar est le rallye raid par excellence. Reconnu dans le monde entier, ses images à couper le souffle ont fait le succès de cette course atypique.

En 1979 pour le premier Rallye, couru de Montlhéry à Dakar, on compte un bon nombre d'engagés français, le plus souvent sur des voitures préparées par leurs soins.

Une Citroën DS, affublé d’un pare-buffle, est engagé pour André Piguet, Philippe d’Agostino et François Jacquin, mais devra abandonner en Afrique.


Mais, ici, il n'en est pas question  

En coulisses, dès 1976 à l’IUT d’Orléans les week-ends sont longs pour une joyeuse bande de passionnés de mécanique, parmi lesquels un citroëniste invétéré, Philippe Quentin. Le club de mécanique auquel appartient aussi un certain Bertrand Roncin, assure l’assistance d’un pilote en rallye tout-terrains. Quand Bertrand voudra à son tour se lancer, il commence par acheter sous l’amicale pression de Philippe, un coupé DS artisanal propriété de Francis Malherbe.

Si ce premier proto ne verra jamais la ligne de départ, il servira de voiture d’entraînement et de modèle pour les futures versions. Si à cette époque Philippe n’a guère de moyen, il a des talents de mécano qu’il sait exploiter. Il participera notamment à l’élaboration du proto DS break raccourci qui deviendra le fameux pick-up des Paris-Dakar 1980 et 1981. Le pick-up a une particularité, c’est que la voie arrière et la même que la voie avant grâce à un petit bricolage maison.

Philippe ne participera pas au premier Dakar mais ses collègues en reviennent tellement ébahis qu’il ne peut pas rater l’édition 1981. L’équipage choisit de partir à trois équipiers et pour l’occasion un troisième baquet sera adapté à l’avant de la DS façon Matra Bagheera. Si la voiture sera mise hors course, elle verra néanmoins hors classement le lac rose, hors de question pour des passionnés de s’avouer vaincus…

Citroën DS 23 Paris Dakar 1980

La Citroën est une DS 23, construite en 1979 avec l'immatriculation 312 CWJ 75, qui a participé au Paris-Dakar en 1980 avec le numéro 106 et 1981 avec le numéro 145 aux commandes des français Bertrand Roncin (pilote) et Philippe Quentin (copilote).

Prototype unique, puisqu'il s'agit d'une fabrication artisanale et issue d'une DS 23 transformée en break DS. Raccourci de 70 centimètres, étendu sur l'essieu arrière et soudé à nouveau. Le moteur est le 23 injection où l'injection est remplacée par deux carburateurs Sabre. Le liquide de suspension hydraulique est remplacé par de l'huile moteur. Cela rend l'amortissement plus dur et empêche le liquide de chauffer. La conduite est plus proche d'un tout-terrain que d'une DS standard.


"Pour la petite histoire, cette photo est prise dans le Tanesrouf . Quelques heures plus tôt, Nicolas Hulot ,assis sur un carton, enregistrait une bande magnétique où il déclamait que nous allions rentrer dans le terrible Tanezrouf d'où certains ne ressortiraient jamais... Je crois qu'il était reporter pour France Inter...d'ailleurs Sabine lui avait demandé de calmer sa sinistrose.....
Effectivement, il n’avait quand même pas complêtement tort car nous avons fait demi tour à partir de cette photo suite a un problème de goujons de culasse et 2 jours de vent de sable...
Nous avons d’ailleurs été déclarés perdus au pub Renault.....mais sommes rentrés jusqu'à Paris par la route!!
Sur la photo, on n'aperçoit que mon nez et bras derrière le barbu qui est Benoît Bizet (qui je viens de l'apprendre a déposé un brevet international sur la combustion des moteurs au niveau de la culasse chez Valéo, et nous déposions précisément la culasse!)
Je crois me rappeler que le motard avec le bras en écharpe et en chaussettes était peut être un belge sur un side car qui s'était arrëté pour nous voir, à moins que ce ne soit un motard du camion balai...à vérifier.  
A cet endroit précis, on avait également entendu arriver la Renault KZ accompagnée du 1400kgs Renault 4x4. J'ai encore dans les oreilles le bruit de la KZ en plein désert où tu vois arriver la voiture 20 minutes après avoir entendu un bruit lointain!!! C'est ça la magie du désert réservée aux anonymes!!

Pour info, la poignée d'anonymes issus de la même école ont été dans l'ombre mais ont participé au développement de véhicules du Dakar chez Halt-Up (Gabreau), Oreca (Lada Poch Jacky Ickx), buggy Schlesser ...car avant l'arrivée des usines le niveau technique était limité. Hélas nous étions jeunes et fauchés et on ne regrette rien... puisque tous sont maintenant prof automobile, ingénieur auto, expert auto judiciaire, gérants de sociétés mais tous étaient à l’époque considérés comme fortes tètes voir classifiés comme cancres..... Je plains les cancres sous leurs ordres maintenant.!!!..."

A bientôt

B. Roncin"


CITROËN DS Astral en 1980 – Vert et blanc
Immatriculation d'origine : 312 CWJ 75
Année de préparation : 1979
Auto qui a participé au Paris Dakar 1980
Pilote : Bertrand Roncin, France
Co-pilote : Benoît Bizet, France
Classement : Abandon


Citroën DS 23 Paris Dakar 1981

En 1981, la DS ressorte avec très peu de modifications par rapport à l'année précédente. A tel point que la voiture ne passe pas les contrôles. Pendant la nuit, l'équipe doit modifier la voiture pour pouvoir participer à cette deuxième édition.


Son expérience dans la course n'a pas été couronnée de succès, puisqu'il a eu deux abandons lors de ses deux participations au Dakar 1980 et 81, et que dans le dernier ils ont augmenté l'équipe, avec le mécanicien français Pierre Darmandraille. Ce qu'ils ne peuvent pas nier, c'est l'ingéniosité de transformer le mammouth DS 23 en un vrai pick-up, prêt pour le désert.


Pour la seconde année de suite, Bertrand Roncin utilise cette DS. Il s'agit en fait d'un prototype dont la base est une DS. Le véhicule est fait maison. L’avant provient d’une DS 23 et l’arrière d’une DS break. Raccourcie de 70 centimètres, élargie sur le train arrière, ressoudée et préparée pour la course, la voiture fait ici son second Dakar. Le moteur est celui de la 23 injection où l’injection est remplacée par deux carburateurs à dépression SU. Le liquide de la suspension hydraulique est remplacé par de l’huile moteur. Ceci rend l’amortissement plus dur et évite la surchauffe du liquide. La conduite se rapproche plus d’une berlinette Alpine que d’une DS de série. Toutes modifications terminées, le prototype accuse pas loin des 1.500 kg et la consommation ressort à 35 L /100.
En 1981, l'équipage repart avec très peu de modifications par rapport à l'année passée. A tel point que la voiture ne passe pas aux vérifs!!! Dans la nuit, l'équipage doit finir la préparation pour pouvoir participer à cette troisième édition du rallye Paris-Dakar.


CITROËN DS Astral en 1981 – Jaune et rouge
Immatriculation d'origine : 312 CWJ 75
Année de préparation : 1979
Auto qui a participé au Paris Dakar 1981
Pilote : Bertrand Roncin, France
Co-pilote : Philippe Quentin, France
Mécano : Pierre Darmendrail, France
Classement : Abandon

Et, comme d'habitude, un article, une miniature


DS 23 injection proto Pick-up 3 placesraccourci de 70 cm. sur base de DS 23 et de break DS, jaune et rouge aux couleurs de "astral", N° 145 Bertrand Roncin au Paris-Dakar 1981 SPARK / MINIMAX Réf. : S5538 - 2021

A tantôt
Alain  

Bonjour,

en remettant, en partie, les photos qui ont disparues du sujet au court des années je suis tombé, sans me faire mal , sur une "autre" miniature de la ZX Rallye Raid "Évolution 4" Coupé P. Lartigue et M. Perin N°200 "Grenade-Dakar" rouge de 1995 au 1/43   Il s'agit d'un kit à monter en plastique (pas cher) de chez Heller, référence : 80191


Si vous voulez ajouter une miniature à votre collection sans vous ruiner, c'est une bonne solution !

A tantôt
Alain

Bonjour,

aujourd'hui, j'ai reçu la première version de ce Pick-up proto DS 23 qui a participé au Paris-Dakar 1980


DS 23 injection proto Pick-up 3 places raccourci de 70 cm. Bertrand Roncin & Benoît Bizet N°106 "Astral" "Rallye Paris-Dakar" Blanc et vert 1980 SPARK-MODEL / MINIMAX Réf. : S5537 - 2022

Comme pour l'autre modèle, voici une miniature en résine de belle facture tant au niveau d'une multitude d'accessoires que des marquages soignés.

A tantôt
Alain

Bonjour Alain
Belles miniatures.
Je possède les 2 kits CCC

Bonsoir à vous tous

Vu que c’est l’actualité du moment, pourquoi ne pas faire un sujet sur les différentes Citroën qui ont participé au Rallye Paris-Dakar depuis maintenant 45 ans….en miniatures bien sûr….

Pour commencer celle d’il y a trente ans déjà, la gagnante de l’édition 1994 :



ZX RALLYE RAID ÉVOLUTION #209 Pierre LARTIGUE-Michel PERIN vainqueurs Kit PROVENCE MOULAGE K852





Amicalement.
Michel.

30 ans déjà !!! superbe miniature

Bonjour Michel, Sylvain et tous les autres,

il y a quelques temps j'avais ouvert ce sujet pour les ZX Rallye-Raid au Dakar qui a connu de très nombreuses visites mais peu de réactions

J'ai donc joint ces deux sujets pour n'en faire qu'un et y adjoindre les "autres" Citroën qui ont participé à cette mythique course folle comme les  DS, CX et autres…

A tantôt
Alain

Bonjour Alain et tous les autres.

Je voulais justement faire un aparté et préciser que l’historique de ces aventures ZX avait déjà fait l’objet d’un sujet approprié .
Dans ce nouveau paragraphe je voulais juste rassembler les différentes miniatures des Citroën tous modèles confondus qui ont participé au Paris-Dakar, comme celles-ci pour l’année 1993 :



ZX RALLYE RAID LARGE #210 Pierre LARTIGUE-Michel PERIN classés deuxième Kit MINI RACING N0210



Et son PEUGEOT P4 Assistance Rapide #236 Maurice CHOMAT-J ROCHER Kit MINI RACING N0204

Amicalement.
Michel.

Bip Bip, du Partis Dakar 1985, (kit Didier Chaumien) :



Proto Paris Dakar 1984 (Miniroute)

2cv sur base Pajero (Jemmpy) :



Traction cabriolet Paris Dakar 1981 (Miniroute) :

Traction Paris Dakar 1980 (base Universal Hobbies modifiée par Autostyl63, décalques Heller et Didier Chaumien) :

Bonjour
La 2CV Liqui Moly de Philippe Petre était aux couleurs Delta Mics l'année précédente (Jemmpy également)

Nous somme en plein dans la période Dakar,toutefois avec le recul, il faut reconnaitre que nous avions là de sacrés aventuriers à cette époque.
Je me souviens bien de cette "traction cab sauce piquante" La base est également Citroën puisqu'il s'agit d'une DS modifiée.

La ZX de Jacky Ickx n'a pas atteint l'arrivée en 1991.

En effet, même en miniature, elle roulera moins bien maintenant !

Qui est l'auteur de cette réalisation ? au 1/43° ? merci

Un grand merci à Jean-Charles pour nous faire partager ses modèles intéressants, merci à Roland pour son 2cv Pajero malheureusement un peu fatigué …et un énorme merci à Rob pour son magnifique diorama que j’avais déjà remarqué sur son site qui est vraiment une très belle réalisation avec des effets de lumière incroyables

Bonne journée à vous tous.
Amicalement.
Michel.

Super le diorama

Bonsoir à vous tous

PARIS-DAKAR 1995



[/url)
ZX RALLYE RAID Évolution 3 #200 Pierre LARTIGUE-Michel PERIN vainqueurs Kit PROVENCE MOULAGE K960





Amicalement.
Michel.

Bonjour à vous tous

Les CX engagées au Paris-Dakar 1981 #125 pour Jacky ICKX-Claude BRASSEUR et #126 pour Jean-Paul LUC-Philippe ALESSANDRINI réalisées par Norev peut être pour une collection presse




Amicalement.
Michel.

Vu plus haut, elles font bien partie de la collection Les Légendes du Dakar, mais il me semble qu’elles sont aussi sorties en boutique par Norev directement….

La 125 est sortie au 1/18 mais bizarrement pas la 126 pourtant officielle

2 autres vues du Proto 2CV du Paris-Dakar 1984 présenté plus haut par Jean-Charles :



2CV Proto #251 Paris-Dakar 1984 MINIROUTE réf 076

Amicalement.
Michel.

Bonjour Maurice, Michel et tous les autres,

je possède aussi cette 2CV Je la trouve un peu étroite à l'arrière
Pour la provenance des miniatures des CX, voir ci-dessus la rubrique "Les CX 2400 GTI au Paris-Dakar 1981"

A tantôt
Alain

Lors du Paris-Dakar de 1980, plusieurs Méhari 4x4 ont été utilisées pour l'assistance médicale.
Avec un set de décalcomanies de Restart et un Norev j'ai recréé la voiture qui est toujours au Conservatoire.
A noter également la civière dans la voiture....

Bonjour Alain, Maurice, Rob et tous les autres

PARIS-DAKAR 1983
La participation du 3ème frère Wambergue, Dominique au Paris-Dakar au volant d’un Proto CX à moteur central développé par Michel MOCKRYKI pour l’édition 82, mais qu’il n’avait pas terminé à temps, racheté par CITROËN et engagé en 1983 de façon semi-officiel sous les couleurs NEFF. Malheureusement ce Proto ne verra pas Dakar et la ligne d’arrivée….



(photos du net)




CX Proto NEFF #140 Dominique WANBERGUE-Laurent BACHOLLE Kit MINI RACING N0181

Amicalement.
Michel.

GRANADA-DAKAR 1996

Dernière participation de l’équipe CITROËN et dernière victoire pour l’équipage Lartigue-PERIN.  
(photos du net)




ZX Grand Raid Évo 5 #201 Pierre LARTIGUE-Michel PERIN vainqueurs   Kit PROVENCE MOULAGE K1079

Amicalement.
Michel.

à l'époque l'équipage Lartigue-Perrin m'avait vraiment surpris sur sa constance en course.Trois fois vainqueur du Dakar

Superbe sujet , en tous points